Tangos d'hier et d'aujourd'hui est le titre des Rendez-vous littéraires que je vous donne le samedi après-midi à 17h, à l'Académie Esprit Tango, 3 rue des Vignoles, à Paris (M° Avron), à partir de ce mois de février.
De retour à la maison après quelques jours passés à Vienne, avec Mozart, Haydn, Beethoven et Brahms, histoire de changer d'air (tout en évitant les gelures des frimas continentaux grâce à la chaleur du chocolat viennois), je vous donne enfin le programme rédigé là-bas, sur un coin de table, au sortir du Mozarthaus, superbe musée, dit entre nous, qu'il faut impérativement visiter sur place (1).
Samedi 5 février, ce sera notre toute première réunion dans cette série destinée à faire découvrir le dessous du tango, ce que raconte le chanteur. J'ai donc choisi trois classiques du répertoire (des tangos d'hier par conséquent) : Mi noche triste, Milonga del 900 et Yira yira (2) autour desquels tournera notre discussion.
Ensemble, nous lirons ces trois textes fondateurs, dans leur version originale et en traduction française (bien sûr), nous écouterons comment texte et mélodie se marient ou semblent se contredire dans quelques interprétations qui ont fait date dans l'histoire du genre et je vous en apprendrai un peu plus sur ces trois auteurs majeurs des débuts du tango-canción que sont Pascual Contursi, Homero Manzi et Enrique Santos Discépolo. Bien entendu, je vous parlerai aussi du contexte, qui éclaire chacune de ces oeuvres et permet de les apprécier mieux. En partant de l'expérience que j'ai moi-même faite il y a plusieurs années lorsque j'ai découvert cette culture très riche, dont je ne connaissais rien alors. Il m'a donc fallu défricher le terrain pas à pas avec la méthodologie classique acquise au cours de mes études de lettres et d'histoire (la littérature ne peut pas se comprendre sans l'histoire dans laquelle elle se développe. Et on peut dire la même chose avec la musique ou la peinture...).
Ce programme (Mi noche triste, Milonga del 900 et Yira yira) est donné à titre indicatif. Il se peut que la ferveur et la richesse des échanges ne nous permettent pas de voir les trois, mais ce sera alors partie remise, l'essentiel étant d'entrer dans ces oeuvres en évitant de rester à la surface et de pouvoir échanger entre nous. Après tout, le tango est historiquement l'art de vivre ensemble et de s'entendre entre gens venus d'horizons géographiques et linguistiques très différents.
Ce programme (Mi noche triste, Milonga del 900 et Yira yira) est donné à titre indicatif. Il se peut que la ferveur et la richesse des échanges ne nous permettent pas de voir les trois, mais ce sera alors partie remise, l'essentiel étant d'entrer dans ces oeuvres en évitant de rester à la surface et de pouvoir échanger entre nous. Après tout, le tango est historiquement l'art de vivre ensemble et de s'entendre entre gens venus d'horizons géographiques et linguistiques très différents.
Une invitation à un déplacement culturel dans un fauteuil, adressée à tous, danseurs et non danseurs (3)
L'Académie Esprit Tango et moi-même vous attendons nombreux pour cette première rencontre. Sur le prix et les autres indications, voir mon premier article sur le sujet, en date du 24 janvier 2011, en cliquant sur le lien.
Pour en savoir plus sur les Rendez-vous littéraires, vous pouvez cliquer sur le mot-clé CLT dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search ci-dessus ou élargir vos recherches à l'ensemble de mes propositions en cliquant sur le mot-clé ABT (pour Agenda de Barrio de Tango).
Pour en savoir plus sur le retentissement aujourd'hui encore de Contursi, Manzi et Discépolo, trois poètes populaires fondateurs, cliquez sur leur nom dans ce même bloc. Vous accéderez ainsi à l'ensemble des articles où j'ai parlé d'eux.
(1) Sur les liens qui existent entre l'oeuvre de Mozart et la trace qu'il a laissée dans l'histoire de la musique jusques et y compris dans le tango argentin, voir la conférence donnée en deux occasions par Pepe Kokubu, en juillet 2010 à Toulouse (Tangopostale), en lisant mon article du 5 octobre 2010, et sur une radio anglosaxone (avec audio in english) en lisant mon article du 14 juin 2009, qui avait inspiré à l'équipe de Tangopostale de l'inviter dans la Ville Rose l'année dernière.
(2) Ces trois tangos ont déjà fait l'objet d'une traduction publiée de ma part, deux d'entre elles dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, ed. du Jasmin, l'autre sur le site Internet de Gisela Passi et Rodrigo Rufino, l'année dernière, dans le cadre d'un partenariat pédagogique qui n'a pas encore repris cette année (retrouvez le site de Gisela et Rodrigo, dans la rubrique Eh bien, dansez maintenant !, dans la partie basse de la Colonne de droite).
(3) Pour les danseurs, il y a une pratique à partir de 18h et jusque tard dans la nuit (9 € par personne, boissons à volonté).
(2) Ces trois tangos ont déjà fait l'objet d'une traduction publiée de ma part, deux d'entre elles dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, ed. du Jasmin, l'autre sur le site Internet de Gisela Passi et Rodrigo Rufino, l'année dernière, dans le cadre d'un partenariat pédagogique qui n'a pas encore repris cette année (retrouvez le site de Gisela et Rodrigo, dans la rubrique Eh bien, dansez maintenant !, dans la partie basse de la Colonne de droite).
(3) Pour les danseurs, il y a une pratique à partir de 18h et jusque tard dans la nuit (9 € par personne, boissons à volonté).