Prenant appui sur ce qui se passe lors des Rendez-vous littéraires du samedi et des conférences, je persiste à explorer dans ces premières séances de Tangos d'hier et d'aujourd'hui la thématique de l'amour dans le tango-canción (tango à texte, en français). Une thématique qui lui est fortement associée, parfois jusqu'au cliché et à la caricature, et dont, en se penchant sur les textes, on discerne sans peine l'immense variété et l'inépuisable richesse littéraire, musicale, culturelle et sociologique.
Le Rendez-vous du 26 février 2011 sera donc consacré à une première approche d'un des poètes fondateurs du tango-canción (1) : Homero Manzi (1907-1951), avec deux de ses plus célèbres titrs sur ce thème, Fuimos (2) et, si nous avons le temps, Milonga triste.
Un seul auteur et deux compositeurs, José Dames pour Fuimos et Sebastián Piana pour Milonga triste, deux musiciens dont le nom nous est peu connu parce qu'ils ne furent pas à la tête de leur propre orchestre. Pourtant Sebastián Piana est vraiment un créateur primordial, un pilier porteur de la construction du répertoire, comme j'aurai l'occasion de l'exposer.
4ème de couverture d'un disque de Susana Rinaldi, A Homero Manzi
(avec une citation du tango Malena)
On profitera aussi de ces deux morceaux ou seulement du premier, pour aborder les figures des deux chanteuses fabuleuses, qui sont deux légendes vivantes du tango, Nelly Omar et Susana Rinaldi, dont vous savez, grâce à l'actualité culturelle traitée dans Barrio de Tango (ce blog), qu'eles sont toutes les deux en activité. Pourtant, la première fêtera en septembre ses 100 ans.
(avec une citation du tango Malena)
On profitera aussi de ces deux morceaux ou seulement du premier, pour aborder les figures des deux chanteuses fabuleuses, qui sont deux légendes vivantes du tango, Nelly Omar et Susana Rinaldi, dont vous savez, grâce à l'actualité culturelle traitée dans Barrio de Tango (ce blog), qu'eles sont toutes les deux en activité. Pourtant, la première fêtera en septembre ses 100 ans.
Ce tango et cette milonga nous feront entrer dans l'oeuvre très autobiographique sans être jamais anecdotique ni indiscrète d'un poète au spectre expressif très vaste, depuis les métaphores presque surréalistes, ou du moins oniriques, de Fuimos, jusqu'au dépouillement extrême de Milonga triste.
Après une première découverte de Roberto Goyeneche, ce sont deux nouvelles grandes voix qu'il faut connaître.
Rendez-vous le samedi 26 février 2011, à 18h, à l'Académie Esprit Tango, 3 rue des Vignoles, 1er étage, 75020 Paris, M° Avron.
Participation : 15 € par personne.
Pour la bonne organisation de la rencontre, il vous est demandé de vous inscrire dès à présent par mail (dactango@hotmail.fr). Un grand merci à tous ceux qui ont la courtoisie de se plier à cette demande et de nous faciliter ainsi la tâche de préparation.
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(1) On peut dire que le tango-canción a eu cinq poètes fondateurs, par l'envergure de leur oeuvre : Pascual Contursi (1888-1932), le créateur en 1916, avec le tango Mi noche triste, abordé lors du Rendez-vous du 5 février 2011 et que j'ai mis au programme du Café littéraire de l'Espace Tango Negro, à Paris, que j'animerai le mardi 1er mars prochain à 20h, Enrique Cadícamo (1900-1999), Celedonio Esteban Flores (1896-1947), Enrique Santos Discépolo (1901-1951) et Homero Manzi (1907-1951).
(2) Fuimos fait partie des 231 textes de tango regroupés dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publié aux Editions du Jasmin en mai 2010. A la page 214.
(2) Fuimos fait partie des 231 textes de tango regroupés dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publié aux Editions du Jasmin en mai 2010. A la page 214.