La justice ne lâche pas son os aussi facilement. Mauricio Macri, qui était déjà convoqué devant les juges le 10 décembre 2010, jour de la Fête des Droits de l'homme, comparution qui a été reportée, est à nouveau appelé à comparaître dans l'affaire de l'UCEP, cette milice privée qui, agissant apparamment sous les ordres du Gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires, s'est employée à déloger par la force, pendant environ deux ans, les indigents sans logis de Buenos Aires.
Avec lui, sont aussi convoqués un ancien ministre portègne de l'Environnement et de l'Espace Public, Juan Pablo Piccardo, et un certain nombre de responsables hiérarchiques de ce groupe de barbouzes ultra-violent.
La comparution est prévue le 25 février. D'ici là, Mauricio Macri est reparti en vacances, après un très récent énième voyage de noces qui l'a fait beaucoup brocarder : son opposition a l'impression qu'il est plus souvent en balade qu'à son travail d'élu municipal, ce qui pourrait expliquer, au moins en partie, son peu d'empressement à régler les problèmes sociaux, culturels et urbanistiques qui dégradent de plus en plus la vie quotidienne à Buenos Aires.
Les auditions des subalternes vont commencer dès vendredi prochain, le 11 février, ce qui ne semble pas gêner Mauricio Macri dans ses ambitions électorales pour l'automne : il veut se présenter à l'élection présidentielle. Rien que ça !
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