Les deux podcasts, qui, à ma connaissance, rendent hommage à Alorsa, sont disponibles depuis quelques jours pour l'un, plus d'une semaine pour l'autre. Pour le moment, l'émotion reste trop forte pour moi pour que je puisse les écouter. Pardonnez-moi donc de ne pas vous en faire comme d'habitude un résumé en français...
Il s'agit de l'émission 285 de Fractura Expuesta, l'émission de Germán Marcos, Maximiliano Senkiw, Sebastián Linardi et Carlos Bevilacqua. Tous les quatre ont été très profondément atteints par ce deuil. L'hommage à Alorsa occupe toute la première partie de l'émission. Il n'y a pas, dans cette édition, de flash d'infos, avec ces nouvelles de fantaisie qui nous font tant rire d'habitude... L'émission a été enregistrée et diffusée, en direct comme toujours, le jeudi 3 septembre, quelques jours après la disparition du chanteur. La semaine précédente, jour pour jour, le 27 août, à la Ciudad Cultural Konex, où Alorsa a donné ce qui allait être son dernier show, Sebastián et moi nous nous sommes trouvés par hasard assis à la même table. Vous avez le reportage qu'il a fait en direct du Konex dans l'émission précédente, la n° 284. Germán et Maximiliano l'ont en effet appelé à la toute fin de la demi-heure dont disposait La Guardia Hereje. Et si mes souvenirs sont bons, quand j'ai vu Sebastián filer à toute vitesse dans la cour avec son portable à la main, Alorsa entamait son récit Vuelve el tango (le tango est de retour), c'était le dernier morceau du show. Il a chanté Ezeiza en bis, pendant que Sebastián intervenait en direct sur La Voz de las Madres, et puis Alorsa et ses musiciens ont laissé la place à un faux duel de chanteurs, opposant pour de rire comme disent les enfants, Javier Cardenal Domínguez et Pablo Banchero. J'ai retrouvé Alorsa dans le fond de la salle à la fin de la demi-heure de Cardinal et Banchero, mais sans Sebastián, resté à table en compagnie d'un ami, pour photographier et continuer à assister au spectacle (travail de journaliste oblige).
Je n'ai eu encore ni le temps ni le courage d'écouter cette émission n° 284 pas plus que la suivante mais je suppose que Sebastián y parle d'Alorsa (et si c'est le cas, il en parle au présent bien sûr). Sur la page d'entrée du site de l'émission, vous trouverez l'éditorial, très beau, que les deux animateurs-fondateurs de l'émission ont consacré à leur ami, dès le mardi 1er septembre. Le soir des obsèques, le 31 août, on s'était promis de se retrouver, avec Sebastián, Germán et un autre ami, Walter Alegre, le coordinateur de la Ciudad del Tango au CCC Floreal Gorini, à la présentation du nouveau disque de Buenos Aires Negro et on n'a fait que parler d'Alorsa, bien sûr, en attendant que le concert démarre...
Les podcasts de Fractura Expuesta sont téléchargeables manuellement. Il faut donc aller sur le site et télécharger par le lien prévu à cet effet (descargar el programa).
L'autre podcast a été enregistré le 1er septembre et diffusé en différé plusieurs jours après. C'est le n° 174 de Tango City Tour. Cette année, je n'ai participé qu'à une seule émission, celle-là. Je me souviens que cela a été assez difficile de parler au micro, dans le flot d'émotions qui me montaient à la gorge à chaque instant. Mabel Pramparo et Juan Espósito, les deux animateurs, ne connaissaient pas Alorsa de son vivant. Ils l'avaient juste croisé, un jour d'août 2008, à mon dîner de départ, à la pizzeria du Tio Felipe à San Telmo (voir l'article sous ce lien), mais ils étaient installés à cette table qui réunissait une bonne quinzaine de personnes du côté opposé à celui où était assis Alorsa. Malgré cette absence de rencontre du vivant d'Alorsa, ils ont vite pu mesurer l'ampleur de la perte artistique parce que dès le 31 août, Juan a vu la boîte mail de Tango City Tour assaillie par tous les mails qui venaient de partout pour annoncer la nouvelle. La veille, je me trouvais en visite avec quelques amis chez les parents d'Alorsa et la maman nous a demandé comment nous avions fait pour apprendre la nouvelle à Buenos Aires alors que la famille n'avait même pas informé le journal local de La Plata. Le mail, le téléphone, tout s'était mis en route pour diffuser l'info le plus largement possible tant le choc était violent pour tous. Bref, Juan et Mabel ont été formidables avec moi ce soir-là. Ils ont vraiment tout fait pour que je puisse dominer mon chagrin et parler distinctement au micro.
Là non plus, je ne suis pas encore allée écouter le montage final, je ne vous en fait donc pas de résumé en français (j'ajoute juste que le n° 174 vous emmène visiter le quartier San Nicolás dans le coeur historique de Buenos Aires, puisque Tango City Tour fait visiter les 48 quartiers de la capitale argentine tout au long de cette année 2009. Dans l'ordre alphabétique). Bien que n'ayant pas pu écouter l'émission, je la recommande de confiance. Ayant discuté avec les deux animateurs dans le studio, je sais que le podcast contient quelques beaux extraits des disques d'Alorsa. Un auditeur a même posté avant même la parution de cet article un commentaire sur cette émission, quelque part sur un article relatif à la mort d'Alorsa.
J'espère donc que ces deux émissions vous permettront de connaître cet artiste si tôt disparu, si vous n'aviez pas eu le temps de le découvrir déjà dans mes articles précédents, lorsque j'annonçais les shows à venir de la Guardia Hereje...
Tango City Tour est un podcast que vous pouvez télécharger manuellement ou auquel vous pouvez aussi vous abonner pour le recevoir automatiquement toutes les semaines.
Alorsa dispose d'un raccourci dans Vecinos del Barrio, en Colonne de droite, qui rassemble tous les articles que je lui ai consacrés et que je continuerai à lui consacrer. Par le hasard de l'ordre alphabétique, ce raccourci se trouve en tête de la liste. Pour le moment, je le laisse là. On verra plus tard.
Pour accéder au site de Fractura Expuesta, il suffit de vous rendre dans la Colonne de droite, dans la partie inférieure, dans la rubrique Ecouter.
Il s'agit de l'émission 285 de Fractura Expuesta, l'émission de Germán Marcos, Maximiliano Senkiw, Sebastián Linardi et Carlos Bevilacqua. Tous les quatre ont été très profondément atteints par ce deuil. L'hommage à Alorsa occupe toute la première partie de l'émission. Il n'y a pas, dans cette édition, de flash d'infos, avec ces nouvelles de fantaisie qui nous font tant rire d'habitude... L'émission a été enregistrée et diffusée, en direct comme toujours, le jeudi 3 septembre, quelques jours après la disparition du chanteur. La semaine précédente, jour pour jour, le 27 août, à la Ciudad Cultural Konex, où Alorsa a donné ce qui allait être son dernier show, Sebastián et moi nous nous sommes trouvés par hasard assis à la même table. Vous avez le reportage qu'il a fait en direct du Konex dans l'émission précédente, la n° 284. Germán et Maximiliano l'ont en effet appelé à la toute fin de la demi-heure dont disposait La Guardia Hereje. Et si mes souvenirs sont bons, quand j'ai vu Sebastián filer à toute vitesse dans la cour avec son portable à la main, Alorsa entamait son récit Vuelve el tango (le tango est de retour), c'était le dernier morceau du show. Il a chanté Ezeiza en bis, pendant que Sebastián intervenait en direct sur La Voz de las Madres, et puis Alorsa et ses musiciens ont laissé la place à un faux duel de chanteurs, opposant pour de rire comme disent les enfants, Javier Cardenal Domínguez et Pablo Banchero. J'ai retrouvé Alorsa dans le fond de la salle à la fin de la demi-heure de Cardinal et Banchero, mais sans Sebastián, resté à table en compagnie d'un ami, pour photographier et continuer à assister au spectacle (travail de journaliste oblige).
Je n'ai eu encore ni le temps ni le courage d'écouter cette émission n° 284 pas plus que la suivante mais je suppose que Sebastián y parle d'Alorsa (et si c'est le cas, il en parle au présent bien sûr). Sur la page d'entrée du site de l'émission, vous trouverez l'éditorial, très beau, que les deux animateurs-fondateurs de l'émission ont consacré à leur ami, dès le mardi 1er septembre. Le soir des obsèques, le 31 août, on s'était promis de se retrouver, avec Sebastián, Germán et un autre ami, Walter Alegre, le coordinateur de la Ciudad del Tango au CCC Floreal Gorini, à la présentation du nouveau disque de Buenos Aires Negro et on n'a fait que parler d'Alorsa, bien sûr, en attendant que le concert démarre...
Les podcasts de Fractura Expuesta sont téléchargeables manuellement. Il faut donc aller sur le site et télécharger par le lien prévu à cet effet (descargar el programa).
L'autre podcast a été enregistré le 1er septembre et diffusé en différé plusieurs jours après. C'est le n° 174 de Tango City Tour. Cette année, je n'ai participé qu'à une seule émission, celle-là. Je me souviens que cela a été assez difficile de parler au micro, dans le flot d'émotions qui me montaient à la gorge à chaque instant. Mabel Pramparo et Juan Espósito, les deux animateurs, ne connaissaient pas Alorsa de son vivant. Ils l'avaient juste croisé, un jour d'août 2008, à mon dîner de départ, à la pizzeria du Tio Felipe à San Telmo (voir l'article sous ce lien), mais ils étaient installés à cette table qui réunissait une bonne quinzaine de personnes du côté opposé à celui où était assis Alorsa. Malgré cette absence de rencontre du vivant d'Alorsa, ils ont vite pu mesurer l'ampleur de la perte artistique parce que dès le 31 août, Juan a vu la boîte mail de Tango City Tour assaillie par tous les mails qui venaient de partout pour annoncer la nouvelle. La veille, je me trouvais en visite avec quelques amis chez les parents d'Alorsa et la maman nous a demandé comment nous avions fait pour apprendre la nouvelle à Buenos Aires alors que la famille n'avait même pas informé le journal local de La Plata. Le mail, le téléphone, tout s'était mis en route pour diffuser l'info le plus largement possible tant le choc était violent pour tous. Bref, Juan et Mabel ont été formidables avec moi ce soir-là. Ils ont vraiment tout fait pour que je puisse dominer mon chagrin et parler distinctement au micro.
Là non plus, je ne suis pas encore allée écouter le montage final, je ne vous en fait donc pas de résumé en français (j'ajoute juste que le n° 174 vous emmène visiter le quartier San Nicolás dans le coeur historique de Buenos Aires, puisque Tango City Tour fait visiter les 48 quartiers de la capitale argentine tout au long de cette année 2009. Dans l'ordre alphabétique). Bien que n'ayant pas pu écouter l'émission, je la recommande de confiance. Ayant discuté avec les deux animateurs dans le studio, je sais que le podcast contient quelques beaux extraits des disques d'Alorsa. Un auditeur a même posté avant même la parution de cet article un commentaire sur cette émission, quelque part sur un article relatif à la mort d'Alorsa.
J'espère donc que ces deux émissions vous permettront de connaître cet artiste si tôt disparu, si vous n'aviez pas eu le temps de le découvrir déjà dans mes articles précédents, lorsque j'annonçais les shows à venir de la Guardia Hereje...
Tango City Tour est un podcast que vous pouvez télécharger manuellement ou auquel vous pouvez aussi vous abonner pour le recevoir automatiquement toutes les semaines.
Alorsa dispose d'un raccourci dans Vecinos del Barrio, en Colonne de droite, qui rassemble tous les articles que je lui ai consacrés et que je continuerai à lui consacrer. Par le hasard de l'ordre alphabétique, ce raccourci se trouve en tête de la liste. Pour le moment, je le laisse là. On verra plus tard.
Pour accéder au site de Fractura Expuesta, il suffit de vous rendre dans la Colonne de droite, dans la partie inférieure, dans la rubrique Ecouter.
Pour accéder au site de Tango City Tour, cliquez sur le lien.
Pour aller plus loin : lire l'article que Carlos Bevilacqua a consacré à Alorsa dans l'édition de Página/12 du 2 septembre. Je compte bien vous le traduire dès que le rétablissement de ma connexion internet ou mon emploi du temps me permettra de le faire. Dans la même édition du supplément Culture et spectacles, Karina Micheletto consacre un article à Jacqueline Sigaut en pleine campagne de présentation de son nouveau disque Por que quiero (Alorsa aurait préféré ce partage à confisquer pour lui tout seul votre attention. Alors pour lui rendre hommage, profitez-en pour aller lire aussi l’interview de Jacqueline, à laquelle je consacrerai, dès que j’en aurai le temps un autre article, bien mérité là aussi...)