Les lecteurs habituels de Barrio de Tango connaissent déjà bien le supplément gastronomique de Clarín : on y trouve plein d’infos sympathiques et d’idées (pour nous très originales) pour argentiniser nos menus...
Cette semaine, Ollas y Sartenes déroule le tapis rouge pour le maïs et toutes les manières de l’accommoder en entrée, en plat principal et même en dessert (surprenante recette de crème brûlée, en français dans le texte, au maïs), et en couleur...
En Europe, nous ne connaissons guère que le maïs jaune, en boîte de conserve, en épis ou en grains pour pop-corn, mais les Argentins et les Latino Américains en général connaissent le maïs jaune, blanc, rouge, noir et toutes les couleurs intermédiaires. Ils connaissent aussi une variété incroyable de pommes de terre (papas) de toutes les couleurs, de toutes les textures et pour tous les usages. En plus, le maïs en Argentine comme les pommes de terre sont le plus souvent très savoureux (alors que notre maïs en boîte est un produit nourrissant certes mais fade et insipide). L’ennui, c’est qu’on ne trouve que très difficilement en Europe du maïs argentin (ou de n’importe quel autre pays d’Amérique du Sud) : il ne peut être importé car il s’agit le plus souvent de maïs OGM, les agriculteurs là-bas préférant les OGM à l’utilisation abusive, compliquée et très coûteuse, vu les immenses étendues à traiter, des produits phytosanitaires industriels, eux-mêmes très chers et, en plus, particulièrement polluants, ce qui là-bas aussi commence à être un vrai souci pour le monde agricole comme pour les pouvoirs publics.
Essayez de trouver sur nos marchés de bons maïs et mettez-vous aux fourneaux, avec l’aide éventuelle d’un bon dicco...