A quelques jours de la fête de Rosh Hachanah qui marque le nouvel an dans le calendrier religieux juif, on a découvert hier que 58 tombes avaient été profanées dans le cimetière juif de La Tablada, une ville du Gran Buenos Aires, en proche banlieue de la Capitale argentine.
Les actes auraient été commis pendant le chabat, c’est-à-dire entre la nuit de vendredi et la journée de samedi, période pendant laquelle le cimetière est fermé et ne reçoit aucune visite.
Après l’attentat de l’AMIA en 1994, qui fit plus de 80 morts et des centaines de blessés et sur lequel l’enquête criminelle n’a toujours pas abouti, après la vague de graffitis injurieux, voire racistes, qui ont fleuri sur certains murs de Buenos Aires pendant l’offensive de Tsahal contre le Hamas dans la Bande de Gaza, ces profanations consternent toute la communauté juive et toutes les associations de lutte pour les droits de l’homme et de défense de la dignité des personnes dans un pays qui a su jusqu’à présent intégrer d’une manière remarquable les juifs autant que les chrétiens, une des marques spécifiques du creuset argentin et particulièrement du creuset portègne (melting-pot comme on dit aux Etats-Unis).
Je pense à mes amis juifs à la veille d’une grande semaine de fête et qui voit des actes odieux perpétrés contre les symboles les plus forts d’une partie importante de leur identité culturelle...
La police de la Province de Buenos Aires est en charge de l’enquête criminelle contre ces agissements.
Les actes auraient été commis pendant le chabat, c’est-à-dire entre la nuit de vendredi et la journée de samedi, période pendant laquelle le cimetière est fermé et ne reçoit aucune visite.
Après l’attentat de l’AMIA en 1994, qui fit plus de 80 morts et des centaines de blessés et sur lequel l’enquête criminelle n’a toujours pas abouti, après la vague de graffitis injurieux, voire racistes, qui ont fleuri sur certains murs de Buenos Aires pendant l’offensive de Tsahal contre le Hamas dans la Bande de Gaza, ces profanations consternent toute la communauté juive et toutes les associations de lutte pour les droits de l’homme et de défense de la dignité des personnes dans un pays qui a su jusqu’à présent intégrer d’une manière remarquable les juifs autant que les chrétiens, une des marques spécifiques du creuset argentin et particulièrement du creuset portègne (melting-pot comme on dit aux Etats-Unis).
Je pense à mes amis juifs à la veille d’une grande semaine de fête et qui voit des actes odieux perpétrés contre les symboles les plus forts d’une partie importante de leur identité culturelle...
La police de la Province de Buenos Aires est en charge de l’enquête criminelle contre ces agissements.
Pour en savoir plus : lire l’article de Clarín du 13 septembre 2009