Depuis
vendredi soir, Buenos Aires est secouée par ce scandale du
déchaînement gratuit des violences de la Police
Métropolitaine qui a chargé des citoyens désarmés, parmi lesquels des malades, des médecins, des infirmiers et des journalistes, avec ou sans caméra, qui attendaient juste que soit respecté un avis de justice protégeant d'une opération immobilière
inconstitutionnelle une grande institution thérapeutique et sociale (voir mon article de samedi et celui de dimanche).
Mauricio
Macri a justifié l'opération policière en
prétendant qu'il s'agissait d'une réplique
proportionnée à la violence de dits manifestants qui avaient été les premiers à jeter des pierres sur les forces de l'ordre et qu'il n'était pas question que le Gouvernement laisse prospérer un tel déchaînement.
Les photos des événements et les témoignages
démentent facilement cette énième fiction du
Chef du Gouvernement portègne.
Comme
on pouvait s'y attendre, Miguel Rep y est allé ce matin de son
dessin, l'humour étant l'arme des pacifiques.
Les flics : Ne tirez pas ! Assassins !
(Traduction Denise Anne Clavilier)