L'entretien a eu lieu dans la Bibliothèque Pontificale, comme sous les prédécesseurs du Pape François |
A travers sa correspondante à Rome, Elena Llorente (1), Página/12 rend compte ce matin, sans aucune marque d'animosité ni de méfiance, de l'audience que le Pape a accordée à Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de l'ONU. La journaliste reprend même les éléments publiés par le propre service de presse du Vatican. C'est à peine s'ils sont réorganisés (on ne fait pas plus fidèle à la source).
Quelle
métamorphose dans ces colonnes si violemment agressives
jusqu'à il y a un mois envers la personne du Cardinal Jorge
Bergoglio (2) (et non pas seulement les idées tordues qu'on lui prêtait)...
Pour
en savoir plus :
lire
le communiqué du Vatican en français
lire
le communiqué du Vatican en espagnol
(1)
Elena Llorente est une journaliste multicarte, probablement
chilienne, qui travaille à Rome où elle couvre
l'actualité italienne en espagnol, pour des supports
d'information variés comme Página/12, CNN hispanophone
(le faisceau qui arrose l'Amérique du Sud), l'ONG
journalistique sud-américaine Sur y Sur ([Il y a] Sud et Sud)
ou le journal en ligne alternatif Rebelión, sorte de Don
Quichotte de l'actualité ou plutôt, selon leur propre
devise, de "fronde de
David" (contre le
Goliath des superpuissances de l'ordre mondial, du grand capital et
autres satans reagano-thatcheriens).
(2)
Hier, dans son homélie de la messe du jour, le Pape est revenu
sur le péché que sont les cancans, les commérages
et autres sortes de médisance, sur lequel il s'était
déjà exprimé lors de son adresse téléphonique
aux fidèles de son ancien diocèse argentin, au matin de
son installation dans la Chaire de Saint-Pierre (voir mon article du 19 mars 2013). Cette fois-ci, l'admonestation s'adresse non plus aux
Portègnes mais à tout le monde et il a pris soin de
s'inclure dans le lot (communiqué en français).