Ce soir, j’ai ajouté deux nouveaux raccourcis dans la Colonne de droite (partie haute).
Ces deux raccourcis vous permettent, grâce à Google, d’atteindre Barrio de Tango (l’ensemble de ce blog qui compte désormais plus de 1140 articles) en traduction automatique en allemand (via Google Deutschland) et en néerlandais (via Google België).
Comme écrit Luis Alposta dans la postface qu’il a rédigée pour mon premier recueil bilingue de tangos argentins (1) :
Para castigar la soberbia de los hombres, que intentaron llegar al cielo edificando la Torre de Babel, Dios creó la confusión de las lenguas con el fin de que no se entiendiesen los unos con los otros.
Pero hecha la ley, se buscó la trampa. Y tal vez una trampa para redimir a los hombres de ese bíblico castigo, sea el arte de la traducción.
(Luis Alposta, épilogue, in Barrio de Tango, Denise Anne Clavilier, © ed. du Jasmin, 2010)
Pero hecha la ley, se buscó la trampa. Y tal vez una trampa para redimir a los hombres de ese bíblico castigo, sea el arte de la traducción.
(Luis Alposta, épilogue, in Barrio de Tango, Denise Anne Clavilier, © ed. du Jasmin, 2010)
Pour châtier la superbe des hommes, qui avaient voulu monter jusqu’au ciel en construisant la Tour de Babel, Dieu créa le chaos des langues afin qu’ils ne se comprennent plus les uns et les autres.
Mais sitôt la loi instaurée, on chercha le subterfuge. Et s’il est un subterfuge qui affranchisse les hommes de ce châtiment biblique, il se pourrait bien que ce soit l’art de la traduction.
(Traduction Denise Anne Clavilier, traductrice humaine et non automatique, in Barrio de Tango, © ed. du Jasmin, 2010).
Mais sitôt la loi instaurée, on chercha le subterfuge. Et s’il est un subterfuge qui affranchisse les hommes de ce châtiment biblique, il se pourrait bien que ce soit l’art de la traduction.
(Traduction Denise Anne Clavilier, traductrice humaine et non automatique, in Barrio de Tango, © ed. du Jasmin, 2010).
La traduction automatique, comme celle qu'offre Google, a sur cette traduction humaine une fort désavantage, celui d'être un procédé très insatisfaisant sur le plan littéraire, surtout lorsqu’il s’agit de traduire un parler familier ou populaire, dont les tournures et les usages sont largement exclus des paramétrages des logiciels utilisés pour générer de la traduction au kilomètre sans intervention humaine pour affiner et ajuster la compréhension du texte lui-même.
Le plus souvent, un traducteur automatique fait fi du contexte dans lequel le texte est écrit, de son registre de langue, de son époque, des variations linguistiques locales et de mille autres choses qui font la saveur ou la lourdeur d’un texte écrit. Des nuances comme l’ironie et l’humour sont les premières passer de vie à trépas lorsqu’on fait appel à cette technique dite d’intelligence artificielle et dont la caractéristique est précisément de calculer sans réfléchir.
Merci néanmoins aux informaticiens qui conçoivent les logiciels de traduction automatique, ces énormes, complexes et puissantes calculatrices qui peuvent assister mes lecteurs non francophones dans leur compréhension de mes articles.
Et puisque les traducteurs automatiques, tous, ceux de Google comme les autres, ne pensent pas, ils sont dans l’incapacité de traduire les textes que j’écris directement en espagnol puisqu’ils effectuent la traduction à partir du français (mes recettes de cuisine française rédigées en espagnol, dans la section Gastronomie, un peu plus bas dans la Colonne de droite, les rendent totalement fous).
Et ils sont presque aussi peu capables de rendre accessibles dans une autre langue les traductions que je fais en français de certaines conférences (raccourci Conférences, dans la rubrique Tangoscope), de letras de tango (raccourcis Les poètes ou Troesmas), voire d’interviews ou d’articles de journaux (raccourcis Actu, A l’affiche, Disques & Livres et pas mal d’autres...).
Toutes ces réserves une fois expliquées, bienvenue sur ce site à ceux d’entre vous qui parlent anglais, espagnol (o castellano, como les gusta más decirlo), italien et désormais aussi allemand et flamand (et/ou néerlandais) !
Et vivent la francophonie et la langue de Molière !
(1) Pour lire mes articles concernant cet ouvrage, son contenu et sa prochaine parution, cliquez sur le mot-clé Ant Jasmin dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus (immédiatement sous le titre de l’article). De même pour accéder à l’ensemble des articles que j’ai déjà consacrés dans ce blog au poète, conférencier et essayiste argentin Luis Alposta, cliquez sur son nom, soit dans le bloc Pour chercher, soit dans la rubrique Vecinos del Barrio, dans la Colonne de droite (partie supérieure). Quant au site des Editions du Jasmin, vous le trouverez dans mes principaux articles répertoriés Ant Jasmin mais aussi directement dans la rubrique Cambalache (casi ordenado), dans la partie basse de la Colonne de droite.