Week-end chargé sur les routes d’Argentine (et d’Uruguay), comme on dit d’ordinaire au PC de Rosny-sous-Bois lorsque les vacanciers du mois de juillet prennent le chemin du retour alors que ceux du mois d’août se précipitent vers leur lieu de villégiature.
C’est pareil là-bas, au coeur de l’été aussi, à ceci près que ce grand chassé-croisé a lieu à l’articulation des mois de janvier et février.
En l’occurrence, janvier a connu des affluences records dans les principales destinations touristiques argentines que sont Mar del Plata pour la côte maritime, et Mendoza, l’une des deux capitales viticoles, suivie de près par Córdoba, pour la montagne (pour la beauté des paysages, le climat et l’air beaucoup moins vicié que dans le Gran Buenos Aires, que les Argentins apprécient particulièrement).
Dans un cas comme dans l’autre, on a enregistré un taux d’occupation du parc hôtelier et locatif de 80%, ce qui est très confortable au regard des habitudes de ce pays pauvre, où les gens qui ne peuvent pas se payer tous les ans le luxe de partir en vacances sont beaucoup plus nombreux que chez nous.
A Mar del Plata, depuis le début de la saison, le 15 décembre, l’office du tourisme a enregistré 1 890 000 touristes, dont 1 425 000 pur le seul mois de janvier, à quoi il faut ajouter un petit nombre d’étrangers (seulement 19 000 personnes).
Il s’agit des meilleurs chiffres atteints depuis 10 ans. Ils contrastent singulièrement avec ceux de l’année dernière, où la saison estivale fut particulièrement calamiteuse (lire mon article du 27 janvier 2009).
A la fin de la semaine, c’est le début du Carnaval de Buenos Aires, qui doit durer 3 semaines.
Celui de Montevideo a démarré jeudi dernier (j’ai pu publier samedi dernier quelques photos du défilé d’ouverture, offertes par Pablo Vignali, un photographe uruguayen qui me fait l’honneur de lire de temps en temps ce blog).
(1) En espagnol, janvier se dit enero et février febrero. Je ne pouvais pas aller jusqu’à parler de juilletistes et d’aoûtien mais c’est bien l’esprit.