Alors que Buenos Aires est à nouveau sous l'eau, après l'orage d'hier qui a duré 2 heures et deversé à nouveau 80 mm d'eau sur la capitale argentine (voir mon article d'il y a deux jours), une murga fondée à Anvers par un Argentin expatrié en Belgique, Enrique Noviello, participe ce week-end au Carnaval de Buenos Aires : Los Murginales.
Los Murginales et d'autres groupes venus de Belgique se produisent dimanche soir, 21 février 2010, au Centro Cultural Ricardo Rojas et à ECuNHi, le centre culturel de l'association Madres de Plaza de Mayo (Espacio Cultural Nuestros Hijos), que dirige l'auteur-compositeur-interprète de floklore Teresa Parodi, dans le quartier de Palermo.
Depuis que Enrique Noviello, installé en Flandre après la crise économique de 2001 qui a mis l'Argentine en quasi-faillite, a fondé los Murginales, plus d'une douzaine de murgas se sont créées dans la région entre 2006 et maintenant. Ces groupes rassemblent en Belgique environ 800 personnes qui font de la musique punk, du breakdance, du rap, le tout englobé dans la tradition de la murga argentine.
Pour l'occasion, Página/12 consacre un article à l'événement dans son supplément culturel d'aujourd'hui et interviewe Enrique Noviello, qui y raconte comment il en est venu à fonder son groupe et comment le phénomène est en train de prendre de l'ampleur en Belgique et aux Pays-Bas. Le temps me manque en ce week-end consacré aux travaux de relecture finale de mon manuscrit, avant envoi du bon à tirer, pour traduire l'article que je vous invite donc à aller lire directement, et le filet habituel de la traduction (pardon), sur le site du quotidien.
Il y a quelques jours, c'était un groupe italien qui avait participé au défilé inaugural du Carnaval de Montevideo (voir mon retour sur images de ce corso publié avec l'aide du photographe uruguayen Pablo Vignali).