Voici l’un signe que l’élection à la tête de l’Uruguay d’un ancien guerrillero tupamaro au langage fleuri, José Mujica, n’a pas fait fuir les investisseurs (voir mon article Mujica a dit des gros mots de septembre 2009).
Le groupe indien (mais néanmoins ultra-capitaliste) Tata envisage d’installer une usine automobile en Uruguay. Son dirigeant doit être reçu en audience le 6 mars par le nouveau Président qui aura alors tout juste pris ses fonctions. Actuellement, Pepe Mujica est en pleine phase de transition avec son ami et compagnon de parti Tabaré Vázquez, Président sortant et toujours en fonction jusqu’à la fin de ce mois.
Tata produirait en Uruguay une voiture bon marché, d’une valeur marchande de 3000 dollars, son modèle baptisé Nano et qui est la voiture la plus bon marché au monde. La Nano n’est pas distribuée en Amérique du Sud. Il s’agit donc d’établir une usine pour fournir le sous-continent.
Le Groupe Tata, groupe industriel multimétiers, est déjà présent en Uruguay où il a installé son centre opérationnel régional de développement de logiciels, Tata Consultancy Services, dans l’une des zones franches du pays, Zonamerica, depuis 2002.
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