mardi 23 octobre 2012

"Humblement, mais sans dire pardon", ETvaB ce vendredi [à l'affiche]



Humildemente, pero sin pedir permiso (1), c'est la devise de cette soirée, el Tango vuelve al Barrio (2), que désormais vous connaissez bien, soirée sans façon de chansons, de musique et de pizza au Café El Faro, esquina Constituyentes y La Pampa, à cheval entre trois quartiers, Villa Urquiza, Villa Pueyrredón et Parque Chas (territorialement, c'est sur Villa Pueyrredón, ne mélangeons pas tout tout de même. Vous avez vu ce que dit l'essayiste sociologue Ángel Prignano sur ce que représente à Buenos Aires l'appartenance à un quartier déterminé. Sinon allez le lire).

Ce sera vendredi 26 octobre 2012, à 21h30, avec un droit au spectacle de 30 $ (1 euro = 5 pesos à peu près). Ajoutez à ça la bouteille de vin (45 $ pour 75 cl) et la pizza (40 $ pour nourrir trois personnes très très affamées, si mes souvenirs sont bons)... C'est donc une soirée bon marché...

Côté artistes, nous retrouvons les locaux de l'étape : le chanteur Cucuza Castiello et le guitariste Moscato Luna et trois invités (il y en a deux que je découvre à travers le mail de Cucuza), le chanteur-bandonéoniste Walter Hidalgo, Pitu Frontera, qui est plutôt un acteur, un comédien qu'un musicien, et du chanteur Pablo Berbel, dont c'est aussi en ce mardi la première mention du nom sur Barrio de Tango.

Bonne soirée aux chanceux qui s'y trouveront.


(1) Permiso, c'est la formule que l'on utilise pour demander le passage dans une foule, pour entrer dans un lieu, pour accéder à un étal et se servir, etc... Tout ça pour dire que le tango est chez lui au Faro et il y entre comme chez lui. La formule, ainsi appliquée au tango, est empruntée à l'ami Alorsa, dans son texte Vuelve el tango, dont vous trouverez la version bilingue, l'original plus la traduction que j'en ai faite, dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions, p 16 et 17.
(2) El Tango vuelve al Barrio, ETvaB pour les intimes : le tango revient dans le quartier.