Humildemente,
pero sin pedir permiso (1), c'est la devise de cette soirée,
el Tango vuelve al Barrio (2), que désormais vous connaissez
bien, soirée sans façon de chansons, de musique et de
pizza au Café El Faro, esquina Constituyentes y La Pampa, à
cheval entre trois quartiers, Villa Urquiza, Villa Pueyrredón
et Parque Chas (territorialement, c'est sur Villa Pueyrredón,
ne mélangeons pas tout tout de même. Vous avez vu ce que
dit l'essayiste sociologue Ángel Prignano
sur ce que représente à Buenos Aires l'appartenance à
un quartier déterminé. Sinon allez le lire).
Ce
sera vendredi 26 octobre 2012, à 21h30, avec un droit au
spectacle de 30 $ (1 euro = 5 pesos à peu près).
Ajoutez à ça la bouteille de vin (45 $ pour 75 cl) et la pizza (40 $ pour nourrir trois personnes très très
affamées, si mes souvenirs sont bons)... C'est donc une soirée
bon marché...
Côté
artistes, nous retrouvons les locaux de l'étape : le chanteur
Cucuza Castiello et le guitariste Moscato Luna et trois invités (il y en a deux que je découvre à travers le mail de Cucuza), le
chanteur-bandonéoniste Walter Hidalgo, Pitu Frontera, qui est
plutôt un acteur, un comédien qu'un musicien, et du
chanteur Pablo Berbel, dont c'est aussi en ce mardi la première
mention du nom sur Barrio de Tango.
Bonne
soirée aux chanceux qui s'y trouveront.
(1)
Permiso, c'est la formule que l'on utilise pour demander le passage
dans une foule, pour entrer dans un lieu, pour accéder à
un étal et se servir, etc... Tout ça pour dire que le tango est chez lui au Faro et
il y entre comme chez lui. La formule, ainsi appliquée au tango, est empruntée à l'ami Alorsa, dans son texte Vuelve el tango, dont vous trouverez la version bilingue, l'original plus la traduction que j'en ai faite, dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions, p 16 et 17.
(2)
El Tango vuelve al Barrio, ETvaB pour les intimes : le tango revient
dans le quartier.