Selon un article publié hier matin dans les pages économiques de Clarín, on parle d'une augmentation supérieure des salaires à l’inflation, essentiellement dans les entreprises qui adhèrent à une convention collective (ou son équivalent en droit social argentin : il faut toujours faire très attention avec la traduction car les réalités juridiques argentines sont toujours un peu différentes des réalités européennes).
Les chiffres annoncés vont d’une moyenne de 21,61% pour les salariés travaillant dans des entreprises sans convention collective à 30%, toujours en moyenne, dans celles qui en ont une.
Les perspectives de développement s’améliorent par rapport à l’année dernière (dans un article récent des Chroniques de Buenos Aires, je vous avais raconté combien j’avais été frappée de la disparition des enfants mendiants dans le métro en août par rapport à l’année dernière et par l’amélioration des conditions de travail des cartoneros, les chiffonniers banlieusards venant travailler à Buenos Aires, voir mon article du 15 septembre 2010).
On observe une augmentation des embauches et l’apparition de politiques très affirmées dans un certain nombre d’entreprises pour fidéliser les salariés occupant des postes clé. Les salaires ont augmenté et les primes versées aussi ainsi que les avantages sociaux accordés au personnel dans le secteur privé…
Plutôt une bonne nouvelle dans l’ensemble que cet article, même si sur le terrain, les Argentins ne voient pas vraiment de signes tangibles d’amélioration, chacun dans sa situation personnelle et individuelle.
Pour en savoir plus :
Lire l’article de Clarín