mardi 5 octobre 2010

Le Plenario d’hier rendait hommage à Mercedes Simone [à l’affiche]

Hier, le tango portait le deuil du guitariste Aníbal Arias, décédé à l’âge de 88 ans (lire mon article du 4 octobre 2010). J’ai d’ailleurs reçu à cette occasion deux mails, l’un personnel de la chanteuse Marina Baigorria de La Biyuya, très affectée, et l’autre général et tout aussi affecté du guitariste Ramón Maschio, tous pleurant celui qui avait été leur professeur. Et comme toujours sur Barrio de Tango, lorsque le tango perd des gens de cette taille, je ne publie qu’un seul article, celui qui est consacré à la personne disparue.

Et n’ayant pas eu le temps samedi et dimanche de m’occuper beaucoup du blog (1), j’ai manqué l’occasion de vous annoncer le premier Plenario d’octobre à la Academia Nacional del Tango.

En l’occurrence, Gabriel Soria et Eduardo Rubén Bernal ont rendu hommage à la chanteuse Mercedes Simone (1904-1990), en présence de sa fille.

Le tango rituel (vous savez qu’il y a toujours un tango rituel à chaque séance académique) se trouvait être Claudinette de Enrique Delfino (musique) et Julián Centeya (paroles) dans un enregistrement que fit la chanteuse en 1942.

Des extraits de ses films ont été passés ainsi que quelques uns de ses grands enregistrements discographiques.

Dans l’espace artistique, c’est la chanteuse Marisa Eguía qui officiait.

Comme pour tous les plenarios, l’entrée était libre et gratuite.


Vendredi prochain, à la Academia mais en dehors du programme officiel, le poète et metteur en scène Ernesto Pierro présentera en spectacle payant (20 $) une pièce de théâtre mêlant jeu de comédiens et tango chanté intitulé Una vida de tango, dans le cadre d’une tournée nationale.

(1) Je viens de recevoir les épreuves de mon prochain livre (une anthologie de poésie populaire contemporaine à Buenos Aires dans la revue Triages, ed. Tarabuste) et il faut les relire et les corriger en 4ème vitesse pour que ça puisse paraître avant Noël.