Avec l'écrivain Ernesto Sabato, c'est l'autre centenaire argentin de ce 24 juin 2011. Et celui-là était coureur automobile, quintuple champion du monde de Formule 1, entre 1949, début de sa carrière internationale, et 1958, année de sa retraite des circuits, et il est mort, dans sa vieillesse, le 17 juillet 1995. Juan Manuel Fangio est l'un de ces 9 Argentins (1) dont on peut dire qu'ils ont accédé à une gloire mondiale. C'est au point qu'en français, même encore aujourd'hui, plus de 50 ans après ses derniers exploits de pilote, on traite encore, et de manière déjà proverbiale mais pas toujours en bonne part, de "Fangio" (2) le moindre conducteur de bolide dont la vitesse nous surprend sur la route.
Clarín consacre donc un entrefilet, au ton passablement dithyrambique, à cette gloire nationale du vrombissement et des circuits. Quelques jours après les 24 heures du Mans et pendant le Salon de l'Auto de Buenos Aires (à Palermo), si ça vous dit...
Pour aller plus loin :
lire l'article de Clarín
(1) Carlos Gardel, Astor Piazzolla, Jorge Luis Borges, Ernesto Guevara dit El Che, Juan Domingo Perón, Eva Duarte de Perón, dite Evita, Carlos Monzón et, toujours bien vivant mais seul dans cette catégorie, Diego Maradona. La culture, la politique, le sport, tous les champs sont couverts... Un impressionnant palmarès que ne peut afficher aucun autre pays du sous-continent. Et c'est sans parler des personnalités au rayonnement régional ou exclusivement culturel (José San Martín, Domingo Sarmiento, Guillermo Villas et sa palanquée de successeurs argentins, les Leonel Messi et autres surdoués de la baballe, Julio Cortázar, Julio Bocca, Marta Argerich, je vous en passe et des meilleurs !). Et je n'ai pas cité dans cette liste impressionnante les ONG, très connues pour leur combat dans l'univers de la militance des droits de l'homme, Abuelas de Plaza de Mayo et Madres de Plaza de Mayo, qui bénéficient dans ce paysage dominé par Amnisty International une singularité qui les met à part.
(2) "Regarde-moi la vitesse de ce type, il se prend pour Fangio, ma parole !"