mardi 14 juin 2011

Exposition Gardel en los libros del mundo au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


C'est une impressionnante exposition sur Carlos Gardel qui sera inaugurée jeudi 16 juin 2011 à 18h30 au Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaurés 735, dans le cadre des opérations Buenos Aires Capital Mundial del Libro : une collection de 365 livres sur le chanteur et compositeur à qui le monde doit l'existence du tango-canción (tango à texte, en français), des ouvrages édités en Argentine ou à l'étranger et qui appartiennent à des genres variés, tels que travaux historiques, romans, bandes dessinées, contes, recueils de chansons, le tout depuis 1935, date de la mort de l'artiste, jusqu'à aujourd'hui.


L'exposition est l'oeuvre de Ana Turón, l'une des meilleures spécialistes de Carlos Gardel. Le Musée a aussi pu compter sur l'aide de José Campoy Fernández, qui a publié l'année dernière un impressionnant catalogue de tous les timbres sortis dans le monde entier pour rendre hommage à Carlitos (voir mon article du 26 septembre 2010 à ce sujet).

L'exposition pourra se visiter jusqu'au 7 août 2011, du mercredi au lundi, de 11h à 18h. L'entrée au musée est de 1 $, sauf le mercredi où elle est gratuite.

La photo qui illustre le communiqué de presse du Musée, tout en haut, fait partie de ces toutes dernières photos qu'on a de Gardel, un Gardel au naturel, les traits fatigués par la longueur de sa tournée mondiale et les très nombreux déplacements qu'il vient de cumuler dans une grande partie de l'Amérique centrale et du nord de l'Amérique du Sud. Elle a été prise quelques minutes avant l'accident dans lequel il allait laisser la vie, comme 17 autres personnes, dont Alfredo Le Pera, à l'aérodrome de Techo, désormais désaffecté et transformé en musée à la gloire de l'artiste argentin, à Bogotá, en Colombie. Elle date donc du 24 juin 1935.

Le mois de juin en Argentine comme en Uruguay est le mois de Gardel par excellence. En Argentine, la fête nationale du tango a été fixée au 11 décembre, pour saluer le jour de sa naissance et celle de Francisco de Caro, quelques années plus tard.