L'écrivain hispano-français Jorge Semprun est décédé hier, mardi 7 juin 2011, à Paris, où il avait choisi de vivre et où il a fait la plus grande partie de sa carrière, y compris comme militant politique d'outre-Pyrénées, à part, notamment, un passage remarqué comme ministre de la culture du premier gouvernement socialiste de l'Espagne démocratique, sous la présidence de Felipe González, dans les années 80.
Mais c'est essentiellement au militant communiste dissident et à l'intellectuel espagnol que les quotidiens argentins font référence aujourd'hui. Página/12 est le journal qui parvient le plus à développer dans son billet nécrologique l'apport si précieux de Jorge Semprún (pour une fois, utilisons l'orthographe hispanique) à la culture et à la vie intellectuelle de la France, et pourtant l'article est signé de la correspondante à Madrid... Sara Barderas intègre même le regard allemand sur l'artiste, l'intellectuel et le politique qui vient de nous quitter à l'âge de 87 ans.
Pour aller plus loin :
lire l'article de Clarín