C’est un article de La Nación qui le confirme, un quotidien plutôt bien disposé à l’égard de la politique libérale menée par Mauricio Macri et son gouvernement à Buenos Aires : il y aurait décidément beaucoup de corruption à la direction des contrôles et des habilitations de la Ville autonome.
Je vous avais dit que j’avais moi-même entendu des histoires inimaginables ici au sujet de l’interdiction qui a été faite fin juin au Bar El Faro d’organiser des concerts alors que l’établissement, entièrement de plain pied dispose de trois sorties pour une cinquantaine de couverts. Interdiction qui défie le bon sens puisqu’en février seulement, le même établissement était inscrit sur la liste de Bares Notables de Buenos Aires.
Des soupçons ont été énoncés aussi depuis l’hémicycle de la Legislatura après l’effondrement du 1er étage du bar Beara à Palermo dans la nuit du 10 au 11 septembre dernier, ce dont le Gouvernement de la Ville de Buenos Aires s’était empressé de rendre responsables les propriétaires du café, avant même que l’enquête ait pu commencer, comme au début du mois d’août dernier, on a accusé l’ingénieur du chantier d’avoir provoqué l’effondrement du gymnase mitoyen dans le quartier de Villa Urquiza.
Cette fois, c’est donc un grand quotidien national, et qui plus est de l’opposition (qui est aussi la majorité au pouvoir dans la capitale même), qui enfonce le clou avec un long article très détaillé que je vous laisse lire (en cliquant sur le lien). Vous pouvez vous faire aider dans votre lecture par l’outil de traduction automatique qu’est Reverso (lien en bas de la Colonne de droite, dans la rubrique Cambalache casi ordenado).