Le vendredi 3 septembre dernier, à 15h30, à la suite de la présentation que j’avais faite au CCC et qui se doublait d’un hommage à Alorsa, pour le premier anniversaire de sa mort (voir mon article du 19 août 2010 sur l’annonce de cette soirée et mon retour sur images du 17 septembre 2010), j’ai été interviewée en direct et par téléphone sur Radio Provincia Buenos Aires, la radio publique du Gouvernement de la Province de Buenos Aires, depuis les studios de La Plata, dans l’émission Y la radio BA, qui anime les après-midis plantenses du lundi au vendredi.
Pour Y la radio BA, il s’agissait de placer mon intervention dans le cadre de l’annonce de Tarde con Alorsa, un hommage qui lui a été rendu le dimanche 5 septembre après-midi, à deux pas de la maison familiale, dans sa chère cité de Tolosa, une commune de 46 000 habitants environ, accolée à La Plata elle-même, puisque j’avais dit que je viendrais participer à cette manifestation (1). L’interview plonge donc ses racines dans mon amitié pour Alorsa, mon admiration pour son travail artistique et dans le travail de recherche, de traduction et d’écriture que j’ai moi-même déployé à travers l’élaboration du livre, dont le producteur de l’émission, Juan Silva, était ému et un peu étonné de savoir que j’y avais introduit et traduit une pièce de Alorsa (2), l’artiste local par excellence. Comme vous pouvez l’imaginer, les Platenses ont beaucoup de mal à se figurer que leurs artistes puissent accéder à une reconnaissance internationale qui dépassent la zone hispanophone.
Et le dimanche, en effet, grâce à Radio Provincia Buenos Aires qui m’a offert le remis aller-retour entre Buenos Aires et La Plata, j’étais à La Plata, ou plus exactement à Tolosa, pour cette fête populaire, presque cette fête de village, dont je vous ai rapportée plusieurs photos (mais il faut encore que je construire le reportage et ce n’est pas une mince affaire). Et c’est ainsi que j’ai dû et pu prendre la parole, cette fois-ci, au micro de Radio Estación Sur, une radio associative alternative, qui animait l’après-midi à partir d’un petit studio de campagne constitué d’un tréteau, de quelques micros, d’une table de mixage et d’un ordinateur portable. Comme quoi, on peut faire de la radio et même avoir une Française qui cause dans le poste avec des petits moyens et beaucoup d’enthousiasme et d’amour…
En cliquant sur le lien, vous pouvez à la fois écouter, sur le site de AM Provincia, cette intervention de ma part (en espagnol) et lire le texte de présentation (en espagnol aussi) qui résume la conversation préalable que j’avais eue avec Juan Silva la veille, en préparation de l’émission.
Si vous souhaitez lire le texte alors que vous n’êtes pas bien sûr de votre espagnol, n’hésitez pas à faire usage de Reverso, le traducteur en ligne dont vous trouverez le lien dans le bas de la Colonne de droite, dans la rubrique Cambalache (casi ordenado), ce qui veut dire Bazar à peu près en ordre… C’est un outil très efficace et très performant.
Vous pouvez également écouter Radio Provincia Buenos Aires / AM Provincia en streaming, donc en direct depuis La Plata, en vous connectant à la page d’accueil du site sur l’une ou l’autre des deux longueurs d’ondes de la chaîne.
(1) Tolosa a été fondée en 1871 tandis que La Plata a été fondée en 1882, après la séparation entre la Province de Buenos Aires et la ville homonyme qui conquérait son statut de capitale fédérale et à ce titre devenait autonome. Aussi La Plata et Tolosa sont-elles inséparables l’une de l’autre…
(2) Para verte gambetear, p 158, un hommage à Maradona, dont j’ai appris à cette occasion que quelqu’un a pu lui faire connaître le morceau et qu’il l’a beaucoup apprécié. Comme Alorsa aurait été heureux de savoir que sa chanson faisait plaisir à cet homme qu’il admirait avec autant de lucidité…