Ou plutôt à la Seine car il semble bien que la personne à qui s’adressent mes remerciements du jour soit parisienne. Elle se prénomme Martine (en tout cas, c’est au moins son pseudo) et dans un Webforum, Destination Jairo, auquel je n’appartiens pas, cette dame que je ne connais pas a déposé un message aussi court que plein d’amabilité pour dire tout le bien qu’elle pense de Barrio de Tango. En lisant cette petite phrase de recommandation que je ne peux identifier davantage, je me suis sentie très fière et très heureuse. De plus, il semble, chère Martine, que votre message n’est pas tombé sous les yeux des aveugles puisque quelques lecteurs sont venus visiter Barrio de Tango depuis votre forum.
Alors merci infiniment. Muchisimas gracias, Martine, porque habla español usted también.
Merci aussi de leur visite à ces lecteurs qui ont découvert ce blog grâce à cette note. Qu’ils soient les bienvenus sur cette page...
Et puisque l’occasion m’est ainsi offerte par le hasard du Web de parler de Barrio de Tango pour lui-même, qu’il me soit permis d’en profiter pour expliquer un peu ce qui se passe en ce moment parce que ma souris m’a rapporté que plusieurs lecteurs, en France, en Belgique, en Suisse et même en Argentine ont remarqué qu’il y a une baisse de régime depuis le début mai dans la publication des articles...
Ce n’est pas que l’actualité tango du Río de la Plata soit moins intense. Loin de là. La quantité de choses qui me passe sous le nez et que je ne parviens pas à traiter me navre.
Ce n’est pas non plus la faute des 35 heures. Je continue à les caser tant bien que mal, en tassant bien, dans les 24 que marque l’horloge en une seule journée...
C’est juste qu’une partie de mon temps dit libre (1) que j’ai pu consacrer depuis mars à ce blog (et auparavant aussi, entre juillet et décembre 2008, avant les deux mois d’été austral) est maintenant prise par diverses tâches qui toutes poursuivent le même objectif que Barrio de Tango : faire connaître dans la langue de Molière et dans ces pays la réalité du tango argentin d’aujourd’hui et de toujours (3). Je mets en ce moment la dernière main à la mise en page définitive d’un livre qui devrait paraître d’ici quelques mois. Je termine aussi de monter le manuscrit d’un autre ouvrage, plus modeste (150 pages seulement) et dont la publication est prévue en 2010 (promis-juré !), l’année du Bicentenaire de l’Argentine. Et à mes moments perdus, je travaille sur deux-trois bricoles (un tout petit peu costaudes, les bricoles, tout de même), à commencer par l’organisation des concerts que Litto Nebbia donnera à Paris en septembre prochain.
Ces deux concerts, qui appartiennent à la première tournée de Litto Nebbia en France, ce sera le grand événement de la rentrée pour tous les amateurs de la musique populaire en général et la musique populaire argentine en particulier, à Paris, en région parisienne et dans le Morbihan, une région très appréciée des Argentins et des amateurs de tango.
A propos de cette tournée et jusqu’en septembre 2009, voir en haut de la Colonne de droite et cliquer sur l’image pour accéder aux articles.
Que les fidèles lecteurs de Barrio de Tango ne me tiennent donc pas rigueur de ce ralentissement. Il n’est que temporaire mais pourrait bien durer tout l’été...
(1) c’est tout de même terrible qu’on parle de "temps libre" pour désigner le temps qu’on ne passe pas à travailler pour gagner son pain. Cela en dit long sur les relations aliénantes qui persistent dans le monde du travail, même quand on exerce des métiers intéressants...
(3) de toujours, en matière de tango, ça veut dire grosso modo depuis 1880.
Voir les grandes dates de l’histoire du tango argentin, via le raccourci présent en partie centrale de la Colonne de droite, dans la rubrique Petites Chronologies.
(2) J’ai mis un deux entre parenthèses dans le titre parce que j’ai déjà fait il y a quelques semaines un article avec un titre sur le thème de la bouteille à la mer. C’était l’article n° 600 en avril mais ça parle de toute autre chose (vous pouvez le lire en cliquant sur le lien).