mercredi 24 juin 2009

Hommage portègne à Carlos Gardel en ce jour anniversaire de sa mort [à l’affiche]



El APORTA (Ateneo Porteño del Tango) (1) réunit plus de cinquante guitaristes ce soir à 18h devant la statue de Carlos Gardel au débouché du Pasaje Carlos Gardel sur la rue Anchorena, le long du Centre Commercial el Abasto.

Concert à l’air libre, à la nuit tombée, en hiver (couvrez-vous, mais à condition de vous habiller en couleurs sombres, c’est précisé sur l’annonce), et a la gorra.

Au programme, sept tangos du répertoire du grand artiste disparu il y a 74 ans, dans une dramatique collision de deux avions au sol, sur l’ancien aérodrome, aujourd’hui désaffecté, de Medellín en Colombie, le 24 juin 1935 à 14 h :

Por una cabeza, El día que me quieras, La Cumparsita, Volver, Cuesta abajo, Mano a mano, Mi noche triste (et l’annonce précise qu’il peut y en avoir d’autres).

A part Mi noche triste, de Samuel Castriota, mis en paroles par Pascual Contursi (2), et La Cumparsita, composée par l’Uruguayen Matos Rodríguez et mise également en paroles, dans la version que chanta Carlos Gardel par Contursi (3), tous ces tangos ont été composés par Carlos Gardel lui-même.

Aujourd’hui même, dans beaucoup de lieux en Uruguay, surtout à Montevideo, la capitale, et à Tacuarembo, dans le nord du pays, le lieu supposé être pour la majorité des Uruguayens la ville natale de Carlos Gardel (4), on célèbre solennellement ce souvenir...

(1) Entendre le Lycée Portègne du Tango.
(2) Je vous renvoie à ce sujet à un article sur une causerie de Pepe Kokubu disponible et téléchargeable sur Internet dont je vous ai récemment donné la substantifique moelle en français (le document lui-même est en anglais) : il y raconte la révolution que fut grâce à Pascual Contursi et Carlos Gardel cette dépose de vers sur la mélodie composée quelques années plus tôt par Samuel Castriota.
Aller à l’article.
(3) Lire à ce propos l’article précédemment cité en note 2 ainsi que
l’article sur le 92ème anniversaire de ce morceau emblématique qui a été célébré en grande pompe au Teatro Solis de Montevideo il y a quelques mois.
(4) Ce que nous autres, Européens, avons bien du mal à comprendre. Lire à ce propos
mon article sur la querelle compliquée qui se maintient bien vivante entre l’Argentine et l’Uruguay quant à ce lieu de naissance contesté. Lire aussi mon article sur la position officielle et historiquement attestée par des documents autographes de Carlos Gardel.