15 jours après la mort de l’immense poète uruguayen, Mario Benedetti, c’est un beau cadeau que le quotidien argentin Página/12 a fait à ses lecteurs dimanche dernier : un documentaire audiovisuel de Ricardo Casas comportant des interviews et des images inédites de l’artiste disparu ainsi que des interventions d’autres grands écrivains de la zone hispanophones, dont le grand écrivain et penseur espagnol Manuel Vázquez Montalban (1939-2003), l’auteur des romans policiers de la série Pepe Carvalho (un des trésors de la littérature espagnole de la deuxième moitié du 20ème siècle) et lui-même grand ennemi des dictatures de tout poil. Juan Guelman, poète argentin de gauche et chroniqueur à Página/12, autre combattant farouche de la Dictature Militaire (1) est lui aussi au nombre des témoins, comme le chanteur et compositeur catalan (2) Joan Manuel Serrat, très apprécié en Argentine comme en Uruguay.
L’article de Silvina Friera, qui commente ce documentaire-cadeau, est titré Benedetti no se cree Benedetti (Benedetti ne se prend pas pour Benedetti). Et vous pouvez aller le lire sous ce lien. Vous y trouverez un portrait attachant et émouvant de l’écrivain, du poète, du penseur et de l’homme que fut Mario Benedetti, ce poète méconnu en francophonie et dont la mort a fait pleurer tous les hispanophones de bonne volonté...
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Cliquez sur le nom de Mario Benedetti dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, pour trouver l’ensemble des articles que je lui ai consacré à l’occasion de sa disparition. Mario Benedetti n’était pas un tanguero, mais un grand homme de lettres dont de nombreux poètes du tango se sentent proches pour de multiples raisons, artistiques et citoyennes...
(1) l’argentine, celle-ci, entre 1976-1983, sans parler des autres...
(2) de nationalité espagnole
(2) de nationalité espagnole