lundi 7 décembre 2009

Las Minas del Tango Reo débarquent chez le Zoziau sud-américain [à l’affiche]

Ce sera vendredi prochain, 11 décembre 2009. Et qui dit 11 décembre à Buenos Aires (et en Argentine), dit Día Nacional del Tango, autrement dit la Fête nationale du tango (mais ce n’est pas un jour férié pour autant). Parce que le 11 décembre, c’est l’anniversaire de naissance de Carlos Gardel, surnommé el Zorzal Criollo.
Le zorzal est un merle gris-brun, au beau plastron jaune orangé en ce qui concerne le mâle, qui chante très bien et qui abonde en Argentine. C'est une grive musicienne. Nous, en français, pour désigner un chanteur (et davantage une chanteuse d’ailleurs), nous parlerions plus volontiers d’un rossignol. Mais à chaque pays son oiseau chanteur. Les Argentins préfèrent le zorzal. Et il était criollo, le Zorzal en question, bien que né à Toulouse, parce qu’il incarnait l’identité sud-américaine, criollo étant l’adjectif qui désigne les natifs du sol américain, par opposition aux Espagnols, à l’époque de l’Empire colonial. Depuis l’indépendance ou plutôt les indépendances sud-américaines, le terme désigne les étrangers venus du nord du continent américain et de tous les autres continents.

Or donc Las Minas del Tango reo seront au Museo Casa Carlos Gardel, rue Jean Jaurès 735, dans le quartier de l’Abasto, le 11 décembre 2009 à 20h. Entrée libre et gratuite.

Et si vous les ratez chez Carlos Gardel, vous pourrez vous rattraper à Clásica y Moderna, Callao 892, le 29 décembre à 21h30. Entrée 30 $ (voir le cours du peso par rapport à l’euro en partie médiane de la Colonne de droite).

Enfin, pour ceux qui n’ont pas suivi les épisodes précédents, rappelons que Las minas del tango reo (les nénettes du tango qui se paye ma tête) est un spectacle des chanteuses Lucrecia Merico et Valeria Shapira, qui reprennent, sous une forme passablement théâtrale, avec lunettes invraisemblables et costumes pas piqués des hannetons, des tangos ironiques, insolents, humoristiques, des années 20 et 30, tirés pour la plupart d’entre de pièces d’un théâtre populaire qu’on appelait le sainete porteño et qui parlait alors au peuple de la vie du peuple.

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