Le Théâtre du Rond Point, près des Champs Elysées, à Paris, prolonge jusqu’au 16 janvier 2010 les représentations du triptyque d’Alfredo Arias, Trois Tangos et Tatouage, en semaine, du mardi au samedi, respectivement à 18h30 et 21h (au prix normal de 28 € par spectacle, hors frais de réservation par Internet et hors déduction accordée aux chômeurs et intermittents du spectacle et à certaines catégories d’âge, plus de 60 ans, moins de 30 ans, carte Imagin’r etc.) et Cabaret Brecht Tango Broadway (au même prix), qui se jouait, jusqu’à présent à guichet fermé, le dimanche à 18h30 et pour lequel la prolongation ouvre deux nouvelles dates, pour lesquelles il y avait encore des places à réserver aujourd’hui, 8 décembre 2009, à midi (heure de Paris) sur le site du théâtre.
Attention : ces spectacles rencontrent un très grand succès (parfaitement mérité au demeurant), les places partent donc comme des petits pains !
Sur ce spectacle en trois volets (qui se tiennent et dont il faut, autant que cela vous est possible, voir l’ensemble), vous pouvez vous reporter à mes précédents articles, le premier autour d’une interview qu’Alfredo Arias a accordée fin octobre au quotidien argentin Página/12 (article du 27 octobre 2009), le second qui n’est autre que mon compte-rendu personnel, en toute subjectivité bien sûr, de Trois Tangos et Tatouage que je suis allée voir le 12 novembre (article du 14 novembre) et enfin l’article du 30 novembre que j’ai consacré au reportage, avec extraits du spectacle et interview des acteurs et du metteur en scène, que France 3 a récemment mis en ligne sur son site Culturebox, où l’équipe web m’a fait l’honneur d’ajouter un lien vers Barrio de Tango (cliquez sur la mention En savoir + sur la page consacrée à ce reportage passé aux journaux télévisés du soir fin novembre).
L’ensemble de ces articles est accessible en cliquant sur le nom du metteur en scène dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus, et jusqu’au 16 janvier prochain au moins, en cliquant sur l’image fixe, placée dans la Colonne de droite, dans la rubrique Par chez nous, qui s’est enrichi du prochain concert de La Chicana à Paris, le 13 février prochain.
Résultat des courses : à Paris (et pas seulement à Paris, c’est vrai dans toute la France et dans toute l’Europe et ailleurs aussi), les spectacles de qualité (à prix raisonnable) peuvent être et sont aussi, souvent, très souvent, des succès commerciaux, même s’ils ne couvrent pas l’ensemble des murs de la ville avec leurs affiches (parce qu’ils sont souvent des théâtres publics, avec un budget contraint).
Dès lors qu’il y a si souvent ces succès formidables, pourquoi faut-il que les producteurs qui ont en main les leviers de la culture, au théâtre, au cinéma, dans le monde de l’édition, à la télévision préfèrent ouvrir leurs portes à tant de platitudes et d’âneries et rejettent des tas de projets originaux et courageux, sous le prétexte à dormir debout que leurs auteurs surestiment le public ?
C’est à se taper la tête contre les murs ! (1)
(1) sur l’abrutissement des masses par le nivellement culturel par le bas, vous pouvez écouter cette émission dense et passionnée L’empire de la télé-réalité (ce que les hispanophones appellent la tele basura, la télé poubelle), de Hélène Renard avec le philosophe Damien Le Guay, sur Canal Académie (voir aussi la rubrique Cambalache casi ordenado, en bas de la Colonne de droite).