samedi 1 novembre 2008

El Faro : retour sur image [à l'affiche]


Photos publiées avec l'aimable autorisation de Cucuza (bien sûr)
Il y a une semaine, le vendredi 24 octobre, El Faro, sympathique cantoche du quartier de Villa Urquiza, dont le chanteur Cucuza (Hernán Castiello) et le guitariste Moscato (Maximiliano Luna), deux potes talentueux, ont fait le QG de leur campagne El Tango vuelve al Barrio (E.T.va.B pour les intimes), recevait, que dis-je, avait l'honneur de recevoir l'un des très, très grands noms du tango actuel, le chanteur, bandonéoniste et auteur-compositeur cordobes, Rubén Juárez.
Comme m'a raconté Cucuza il y a quelques jours, tout ému de ce geste d'amitié et de soutien du Maestro à son égard, les clients entraient pour prendre leur café habituel de fin d'après-midi et tombaient nez à nez avec Rubén Juárez, dans leur bistrot de tous les jours où ça n'arrive jamais, des trucs comme ça, dans leur quartier excentré, perdu au bout du monde, cette esquina dont personne ne sait repérer sur une carte de la ville sauf peut-être quelques chauffeurs de taxi particulièrement consciencieux, esq. La Pampa y Constituyentes.
Et en plus Juárez chantait, là, à vingt centimètres de leur table...

La fiesta a en effet commencé dans l'aprés-midi quand tous les musiciens de la bande à Cucuza et Moscato sont venus répéter avec le Maestro (comme vous le montre très nettement la photo du haut), soutenus par force bières (d'une marque non argentine, j'aurais tellement préféré vous montrer des cadavres de Quilmes sur cette table) et un peu de café, et il y avait des tagliatelles au menu du jour (cherchez le mot taillarines sur la photo).

Dans le sens des aiguilles d'une montre (et uniquement les gens que je peux reconnaître)
En haut : en sourcilleux mais paternel chef de bande (la chemise bleue) Rubén Juárez, à sa gauche (en train de chanter), Hernán Genovese, le chanteur du quintette La Siniestra, à sa gauche (guitare en main) le chanteur de La Plata, Juan Pablo Villarreal, en T-shirt blanc et guitare en main lui aussi (sur la droite de la photo), Moscato, et tout de noir vêtu (sauf la cravate) le crâne rasé de près, penché en avant pour mieux écouter, Cucuza. Au moins trois voix d'or et plusieurs guitares de diamants dans une petite pizzeria de quartier !
En dessous, l'une des photos posés pour le souvenir. De gauche à droite : Moscato, le patron du Faro, Rubén Juárez et Cucuza.
Il vous suffit de cliquer sur les photos pour les admirer en plus grande taille...

Ce soir, exceptionnellement un samedi, E.T.va.B présente le tour de chant monté par Cucuza et sa consoeur Lucrecia Merico, Tango sin Grupo, dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises...