Pour la seconde année consécutive, le Café Vinilo (Gorriti 3780) se lance dans une série de concerts de tango intitulé Tangocontempo, un jeu de mot qui associe l’idée d’un tango qui ait du tempo (tango con tempo) et celle d’un tango contemporain.
Comme dit Diego Fischerman au début de son article sur ce cycle qui commence cette nuit, "le tempo, c’est fondamental dans n’importe quelle musique mais en ce qui concerne le tango, c’est presque une religion".
C’est le bandonéoniste Daniel Binelli qui ouvre cette saison, ce soir, jeudi 25 mars 2010, à 21h30. Ce sera aussi le retour de ce musicien sur scène à Buenos Aires, où il n’a pas joué depuis 10 ans, période pendant laquelle il ne s’est produit qu’à l’étranger. Il sera accompagné pour l’occasion de son propre groupe, formé par César Angeleri à la guitare, Julio Graña au violon, Martín Keledian à la basse et à l’harmonica, et au piano Cristián Zárate et Claudio Espector. Il a invité en plus la pianiste Polly Ferman.
La série de concerts se poursuivra tous les jeudis et les prochains musiciens inscrits au programme sont Joel Tortul et le Carlos Corrales Trío, le Quinteto du pianiste Nicolás Guerschberg et le Cuarteto de saxos qui se partageront la soirée du 1er avril.
Le programme est fixé jusqu’au 27 mai avec une liste d’artistes impressionnante que vous pouvez consulter sur l’article que Diego Fischerman a consacré à cette manifestation dans le supplément culturel de ce matin de Página/12, qui comporte aussi une forme d’interview de l’un des animateurs du programme, Esteban Falabella, qui tient la guitare dans le Quinteto Real où il remplace Ubaldo de Lío, désormais retiré comme l’autre fondateur, le pianiste Horacio Salgán.