Ce premier Plenario aura lieu lundi 5 avril 2010, à 19h30, comme d’habitude, au 1er étage du siège de la Academia Nacional del Tango, Avenida de Mayo 833. En Argentine, le Vendredi Saint est férié (comme en Espagne, et en Alsace aussi), mais pas le Lundi de Pâques.
Comme d’habitude pour un Plenario, l’entrée sera libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
La rencontre se tiendra autour de la figure du compositeur et pianiste Juan Carlos Cobián. Le tango rituel de la soirée sera La Casita de mis viejos, de Juan Carlos Cobián et Enrique Cadícamo pour le texte, dans un enregistrement instrumental qu’en fit au piano Lucio Demare, autre compositeur et pianiste de grand talent (1).
Horacio Ferrer prononcera une conférence sur la personnalité de Juan Carlos Cobián, décédé en 1953. Suivra ensuite une présentation à deux voix sur sa vie par Walter Piazza et Gabriel Soria.
Au cours de ce Plenario, seront reçus au sein de la Academia en qualité d’Académicien de plein droit (académicos titulares) Fernando Finvarb, qui occupera le fauteuil La Cumparsita, Osvaldo Minian, qui occupera le fauteuil Responso et Oscar Fresedo qui occupera le fauteuil Vida Mía (2).
Quant à la partie artistique, elle sera confiée au Maestro Raúl Garello, compositeur et bandonéoniste parmi les plus grands de l’actualité. Au cours de cette deuxième partie de la rencontre, la Academia Nacional del Tango présentera la Selección de Tangos de Juan Carlos Cobián, avec des arrangements et sur une idée de Aníbal Troilo (1914-1975), avec une orchestration dû à Argentino Galván (1913-1960), dans une interprétation de la Orquesta del Tango de la Ciudad de Buenos Aires, placée sous la direction de son fondateur, Raúl Garello (3).
Comme si vous étiez là-bas, grâce à Todo Tango :
La Casita de mis viejos, par l'orchestre de Héctor Artolas, avec le chanteur Jorge Vidal
Responso, dans une interprétation de l'orchestre de Atilio Stampone
Vida mía, par l'orchestre de Osvaldo Fresedo, avec le chanteur Héctor Pacheco
La Cumparsita interprétée par le Sexteto Mayor en 1998
La Casita de mis viejos, par l'orchestre de Héctor Artolas, avec le chanteur Jorge Vidal
Responso, dans une interprétation de l'orchestre de Atilio Stampone
Vida mía, par l'orchestre de Osvaldo Fresedo, avec le chanteur Héctor Pacheco
La Cumparsita interprétée par le Sexteto Mayor en 1998
Pour aller plus loin :
Cliquez sur les noms des artistes qui vous intéressent dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus, pour accéder à l’ensemble des articles qui leur sont consacrés sur Barrio de Tango.
Dans la partie basse de la Colonne de droite (sur fond blanc), vous pouvez aussi visiter les sites de Raúl Garello (rubrique Troesmas) et de la Academia Nacional del Tango (rubriques Les institutions).
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(1) Lucio Demare est le compositeur entre autres chefs d’oeuvre de Malena, sur un texte de Homero Manzi. La Casita de mis viejos comme Malena font partie des 231 letras que je présente, dans le texte original et en français, dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, à paraître courant avril aux Editions du Jasmin (France).
(2) Les Académiciens en titre occupent des fauteuils qui portent des titres de grands tangos et de grandes milongas. La Cumparsita se passe de commentaire. Responso est un instrumental composé par Aníbal Troilo pendant la veillée mortuaire de son ami, Homero Manzi (responso, c’est l’absoute, cette prière qu’on dit généralement au cimetière à l’issue de funérailles catholiques. Le mot a le sens du mot requiem en Europe, où la pratique des absoutes n’est connue que des fidèles très pratiquants et particulièrement informés des règles liturgiques. Vida mía (ma vie) est un tango de Osvaldo Fresedo, sur un texte de Emilio Fresedo.
(3) Horacio Ferrer vient de publier l’année dernière une biographie de Aníbal Troilo (voir mon article du 19 septembre 2009 sur la présentation de cet ouvrage à Buenos Aires). Argentino Galván a donné son nom, à titre posthume, au programme de formation professionnelle musicale dispensée par la Academia Nacional del Tango (voir mon article du 27 février 2010, sur la rentrée 2010 du Conservatorio Argentino Galván à ce sujet).
(2) Les Académiciens en titre occupent des fauteuils qui portent des titres de grands tangos et de grandes milongas. La Cumparsita se passe de commentaire. Responso est un instrumental composé par Aníbal Troilo pendant la veillée mortuaire de son ami, Homero Manzi (responso, c’est l’absoute, cette prière qu’on dit généralement au cimetière à l’issue de funérailles catholiques. Le mot a le sens du mot requiem en Europe, où la pratique des absoutes n’est connue que des fidèles très pratiquants et particulièrement informés des règles liturgiques. Vida mía (ma vie) est un tango de Osvaldo Fresedo, sur un texte de Emilio Fresedo.
(3) Horacio Ferrer vient de publier l’année dernière une biographie de Aníbal Troilo (voir mon article du 19 septembre 2009 sur la présentation de cet ouvrage à Buenos Aires). Argentino Galván a donné son nom, à titre posthume, au programme de formation professionnelle musicale dispensée par la Academia Nacional del Tango (voir mon article du 27 février 2010, sur la rentrée 2010 du Conservatorio Argentino Galván à ce sujet).