lundi 15 mars 2010

Un CD de 22 pistes avec un livret de 380 pages pour 20 € au lieu de 24,90 : à saisir [Disques & Livres]

Le label indépendant argentin Melopea s’est associé à la maison d’édition indépendante française du Jasmin pour diffuser, en Europe francophone, un CD de 22 pistes qu’accompagne un petit livret de seulement 380 pages en format 16x24, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins.

Je plaisante, c’est l’inverse, bien sûr mais le partenariat entre le Jasmin et Melopea est bien réel et très sérieux. L’ouvrage sera effectivement édité aux Editions du Jasmin et distribué avec un disque de 22 pistes, conçu et proposé par Melopea. L’ensemble est actuellement en souscription jusqu’à la fin du mois de mars 2010 au prix de 20 € (au lieu de 24,90 €, prix public en librairie à compter de la mi-avril, dans un mois environ).

Il y a quelques jours, je vous annonçais que je consacrerai dans ce blog un article au contenu de ce CD, après avoir dédié une page au livre lui-même le 6 janvier et une autre à la présentation de la table des matières stricto-sensu (et donc la structure du projet) le 8 mars.

Ainsi donc, au moment de la conception du livre, j’avais souhaité que l’ouvrage soit accompagné d’un disque, parce qu’il m’était difficile de concevoir un livre sur le tango dont la musique eût été absente, parce que, pour moi, mon travail n’avait de sens que s’il permettait au public de comprendre ce qu’il écoute quand il écoute du tango. Donc il fallait aussi pouvoir écouter.

Facsimilé de la page 350 consacrée au disque Melopea
Cliquez sur l'image pour lire le texte

Il y a deux ans, j’ai donc contacté Litto Nebbia, artiste majeur de la musique populaire argentine dont je vous ai parlé à plusieurs reprises dans ce blog, en particulier en septembre 2009, lorsqu’il a donné ses premiers concerts en France (voir mes articles sur ce temps fort de l’Agenda de Barrio de Tango). Litto Nebbia est aussi le patron de Melopea, une maison de disques qu’il a fondée à Buenos Aires en novembre 1988 (voir mon article sur les 20 ans de Melopea). Il a eu la gentillesse de me recevoir dans ses locaux, dans la petite cuisine familiale, dans ce qui fut de fait la maison de sa mère, comme il le raconte sur le site de Melopea (lire la version en français, traduite par mes soins, en cliquant sur le lien, le site se trouvant lui-même parmi les liens de la partie basse de la Colonne de droite). Je lui ai montré et commenté le manuscrit et je lui ai exposé mon idée. Je crois qu’elle l’a emballé. Quand je suis rentrée de mon séjour à Buenos Aires, par mail, nous avons conçu (enfin, lui surtout, moi j'ai joué les mouches du coche) un disque qui rassemble des extraits éminents de l’impressionnant catalogue de Melopea, fort peu diffusé en Europe francophone mais bien présent en Espagne, des morceaux qui sont autant d’interprétations marquantes d’une vingtaine de pièces présentées dans le corps de mon recueil.

Et comme, depuis un peu plus de vingt ans, Melopea a enregistré et commercialisé à peu près tout le gratin artistique du tango contemporain (et pas seulement du tango mais aussi du rock, du jazz, du foclore, de la musique uruguayenne...), nous avions l’embarras du choix. Ainsi donc, vous trouverez dans ce CD, inséparable du livre (1), 20 morceaux en version chantée, un morceau en version instrumentale, par un interprète prestigieux, le grand violoniste Antonio Agri, et un tango instrumental de Litto Nebbia, qui a voulu construire ce disque comme il construit chacun de ses disques, avec un début, le tango Barrio de Tango, interprété par le compositeur lui-même, Aníbal Troilo, son orchestre et sa dernière chanteuse en titre, Nelly Vázquez, et une fin.
Litto, qui est lui-même avant tout un chanteur, aime bien les disques qui se concluent discrètement et sereinement par un morceau instrumental. En l’occurrence, il s’agit de Los Nocturnos, où il tient lui-même la partie piano et synthétiseur, en duo avec le bandonéoniste Carlos Buono.

Le tango interprété au violon par le regretté Antonio Agri, c’est Como dos extraños, de Pedro Laurenz pour la musique et José María Contursi pour les paroles.

Me acobardó la soledad
y el miedo enorme de morir lejos de ti...
José María Contursi

La solitude m’a effrayé
Et la peur immense de mourir loin de toi…

(Traduction © Denise Anne Clavilier - Editions du Jasmin)

Le quotidien Página/12 s’était servi du titre de ce tango hyper-connu en juillet 2008 pour un gros titre politique, sur la mésentente entre Cristina Fernández de Kirchner et son vice président, Julio Cobos, ce que j’avais commenté dans l’un des tout premiers articles de ce blog (lire mon article du 31 juillet 2008).

Dans ce disque, j’ai souhaité que vous puissiez entendre les voix de quelques uns des grands maestros dont je vous brosse le portrait dans les esquinas du livre (au sujet des esquinas, voir mon article sur la table des matières). Pour qu’ils cessent de n’être que de vagues noms interchangeables sur le dos d’un CD et qu’ils deviennent pour vous ce qu’ils sont pour les Argentins : des compagnons du quotidien, des personnes bien réelles dont on peut ressentir la présence inouïe et la proximité chaleureuse et fraternelle, à tous les coins de rue dans Buenos Aires.

Ainsi vous entendrez, au début de l’album (piste 02), Balada para un loco récitée par le poète lui-même, Horacio Ferrer, dont tous les fidèles lecteurs de ce blog savent qu’il est aussi le formidable président-fondateur de la Academia Nacional del Tango. Cette piste appartient à l’album Vida y obra de Horacio Ferrer, enregistré en 1991 (pour le 5ème centenaire de la découverte de l'Amérique, en 1992). Horacio Ferrer y est accompagné au piano par Osvaldo Tarantino. Et de ce même album, vous retrouverez aussi, à la fin du CD, Horacio Ferrer récitant et chantant avec María Graña en public Chiquilín de Bachín (piste n° 19). C'est une prise du début 1992, avec Juanjo Domínguez à la guitare et Julio Esbrez au bandonéon, dans un spectacle intitulé Graña con Ferrer, donné au Konzert Café del Paseo de la Plaza à Buenos Aires.. Ainsi Horacio Ferrer (à tout seigneur, tout honneur) et les deux morceaux majeurs de son oeuvre tanguera, les deux morceaux qui figurent dans le top 50 du répertoire et qui portent sa signature et celle de Piazzolla, ouvre et conclut le disque.

Vous entendrez Naranjo en flor, chanté par son compositeur, Virgilio Expósito, qui s’accompagne au piano dans un arrangement personnel qui semble bien improvisé (a la parilla, comme ils disent là-bas) : Virgilio Expósito n’était pas un chanteur, il s’en faut de beaucoup. C’était un excellent pianiste et son interprétation est aussi surprenante qu’émouvante, sans doute précisément parce qu’il n’était pas chanteur et qu’il nous donne donc à écouter un Naranjo en flor intimiste et brisé, comme si nous étions chez lui, le mate passant de mains en mains, dans le silence d’amis qui écoutent un ami, ce qu’un vrai chanteur, soucieux de sa professionnalité, aurait rendu plus brillant et plus fluide, au détriment de la densité d’un texte qui confine au tragique, une letra du frère aîné, Homero Expósito, avec lequel Virgilio a signé de très nombreux chefs d’oeuvre. Le morceau appartient à une compilation de deux CD par laquelle Litto Nebbia a rendu hommage au maître, avec lequel il a lui-même travaillé dans un trio dont le troisième membre était le bandonéoniste et compositeur Néstor Marconi : Virgilio Expósito, cancionística y melódico.

Vous pourrez écouter enfin la voix du poète Enrique Cadícamo, bavardant avec Litto Nebbia, vers 1995, dans le studio de Melopea, pendant l’enregistrement d’un des disques et DVD que Litto a produits avec et sur le Maestro. Cette petite conversation, qui constitue une courte piste d’environ une minute, j’en ferai prochainement une transcription que je vous donnerai, sur ce blog, en version bilingue (comme d’habitude), probablement dans un mois, pour fêter la sortie en librairie de cet ouvrage, qui m’aura pris (ou donné) quelque 3 ans de recherche et de rédaction. Enrique Cadícamo y parle d’une facette peu connue de sa carrière : son aventure secrète comme compositeur sous le pseudonyme de Rosendo Luna (2).

Litto Nebbia, c’est aussi l’artiste-producteur qui a remis Roberto Goyeneche dans le circuit discographique lorsque l’état de santé de ce grand chanteur s’était si fort dégradé qu’il en avait presque perdu sa voix et que tous les producteurs et directeurs de salle le considéraient comme fini. Roberto Goyeneche vivait dans son quartier natal de Saavedra, tout près du quartier de Villa Urquiza, où Melopea a établi son studio d’enregistrement et c’est donc en voisin qu’il venait au studio. Litto Nebbia a d’ailleurs gracieusement cédé aux Editions du Jasmin pour les besoins de Barrio de Tango une photo d’une de ces séances d’enregistrement dans le Studio du Nouveau Monde (Estudio del Nuevo Mundo, comme le connaissent tous les bons musiciens argentins) (3). Goyeneche, el Polaco, a ainsi sorti plusieurs disques sous ce label, les derniers et sans doute les plus émouvants d’une discographie abondante, parce qu’à cette période-là de sa carrière, son talent était sublimé et tout entier concentré dans ses qualités d’interprète.

Roberto Goyeneche était entré dans l’orchestre de Troilo en 1956. Il y est resté jusqu’en 1964. A son arrivée, Troilo lui avait donné cette indication qui devait le guider toute sa vie : "toi, ton rôle c’est de raconter l’histoire au public. Pour ce qui est de chanter, l’orchestre s’en occupe". Cette phrase de Pichuco, c’est la clé de l’art du Polaco Goyeneche, cet art que vous apprécierez dans Garúa et La última curda, deux tangos de Troilo, l’un sur une letra de Cadícamo, l’autre sur une letra de Cátulo Castillo, tous deux chantées en public. El Polaco Goyeneche dispose dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, d’une esquina pour lui tout seul, comme Cadícamo, comme Ferrer, comme Troilo, comme Homero Expósito (avec un ou deux paragraphes pour le petit frère, Virgilio)... Victor Hugo Morales, grand journaliste uruguayen et grand animateur radiophonique d’émissions hautement culturelles en Argentine, a dit de Roberto Goyeneche qu’il était Gardel : El Polaco es Gardel. Autrement dit en français, Polaco est Gardel, Polaco est la perfection incarnée, selon le sens de nom propre ou d’adjectif que vous donnez au vocable Gardel.
Sur ce double sens de Gardel, lire mon article sur les voeux 2009 de Luis Alposta, où cet autre poète joue sur l’ambiguïté avec un plaisir non dissimulé (4).

Dans la catégorie des grands interprètes historiques, le disque recèle, entre autres joyitas (petits bijoux), l’un des derniers enregistrements de Tito Reyes, qui fut le dernier chanteur de l’orchestre de Troilo (en voix d’homme). Il nous chante Volver, l’un de derniers tangos du tandem Gardel et Le Pera, écrit et composé en 1935, quelques mois avant leur mort simultanée à Medellín. Il y a une belle histoire d’amitié entre Tito Reyes et Litto Nebbia. Cette inclusion dans cette compilation destinée au public européen, c’est donc un hommage à l’artiste, disparu il y a quelques années à peine, mais aussi à l’ami et au compagnon de création. Reyes et Nebbia ont signé ensemble plusieurs tangos, l’un faisant le texte, l’autre la musique. Autre joyita : les deux morceaux chantés par Horacio Deval, un chanteur de l’époque d’or, qui avait entamé sa carrière dans l’orchestre de Miguel Caló, et est qui est décédé lui aussi il y a quelques années en 2004, à Miami. On l’avait baptisé "l’Imitateur de Gardel", c’est vous dire s’il comptait parmi les bons.
De lui, vous entendrez María, un Troilo - Cátulo Castillo, et Amores de estudiante, de Gardel - Le Pera, où il est accompagné par rien moins que le guitariste Ubaldo de Lio et son groupe (ça, c’est une doble joyita : Deval et De Lio !).

Autre joyita enfin : un tango interprété par l’orchestre de Juan Canaro, le célébrissime Caminito, de Juan de Dios Filiberto et Gabino Coria Peñalosa, chanté par María de la Fuente, grande chanteuse de l’époque d’or, elle aussi, que Gabiel Soria et Cecilia Orrillo ont fait remonter en scène en 2008, aux Festivals de La Falda et de Buenos Aires et que j’ai eu la chance de voir, à Harrods (rue Florida), en août 2008, dans ce spectacle que Gabriel et Cecilia avaient baptisé El retorno de las cancionistas (lire à ce sujet mon article du 23 août 2008)
Le disque comporte aussi des morceaux inattendus parce qu’ils sont très peu connus sous nos latitudes, avec des interprètes qui gagnent eux aussi à être découverts, à commencer par Litto Nebbia, très célèbre en Amérique du Sud et inconnu en francophonie, chanteur au style très typiquement argentin, une esthétique dont on ignore l’existence par chez nous et qu’ont cultivée des grands chanteurs comme Ignacio Corsini, un contemporain de Gardel dont la réputation n’a jamais atteint la rive est de l’Atlantique. Litto Nebbia chante deux tangos : un grand classique, Fuimos, de José Dames et Homero Manzi, dans un arrangement personnel, pour voix et synthétiseur, extrait d'un spectacle en hommage posthume à Goyeneche (album Tributo al Polaco) et sa propre Canción para Pichuco, qu’il a écrite pour un album de Tito Reyes, Vuelve el tango.

Vous trouverez aussi De mi barrio, vieux tango des années 1920, écrit et composé par Roberto Goyheneche, l’oncle paternel du Polaco Goyeneche, dans une interprétation de mes amis Mariel Martínez et Alejandro Picciano, qui viennent de rentrer à Madrid, après une nouvelle tournée en Argentine où ils ont présenté leur deuxième album, Perfume de Tango (lire mon article sur la présentation à Buenos Aires il y a quelques jours). Le tango est extrait de leur premier album, intitulé lui aussi De mi Barrio, qu’ils étaient venus présenter à Paris en novembre 2008 (lire mon article de Retour sur image à ce propos).

Petit clin d’oeil artistique et familial de la part de Litto Nebbia : l’introduction dans le disque d’une version de La luz de un fósforo, chantée par Mirta Deluca, fille de Libertad Lamarque (voir mes articles sur la chanteuse et actrice Libertad Lamarque), et maman d’Alejandra Deluca, qui est la femme de Litto, une dame adorable, hyper-dynamique et amoureuse de notre langue.
Enfin, toujours dans la catégorie des raretés, un tango impertinent et subversif par les temps qui courent et qui l’était déjà en pleine période menémiste en Argentine (ultra-libéralisme hyper-boursier), un tango de Raúl Garello et Horacio Ferrer, chanté par le regretté Gustavo Nocetti : La Guita (comprenez les sous, le fric, l’oseille....). Je vous laisse le plaisir de découvrir à la page 124 du livre ce tango plutôt décoiffant qui fait partie d’un album enregistré lui aussi en 1992 et celui d’en découvrir la version chantée sur la plage 6 du disque. L’album s’appelle Homenaje a Woddy Allen, Horacio Ferrer - Raúl Garello, il est placé tout entier sous la direction du compositeur. Il se présente sous une jacquette, conçue autour d’un portrait de Woody Allen dû au pinceau de Lulú Michelli, la femme de Horacio Ferrer, et dessinée par le fileteardor Jorge Muscia, qui signe aussi la couverture de Barrio de Tango, que vous voyez en Colonne de droite et que je vous commente dans mon article du 6 janvier 2010.
Gustavo Nocetti était un très grand chanteur uruguayen. Il a été pendant de nombreuses années un ami très proche de Horacio Ferrer, qui a écrit pour lui plusieurs letras qui ont eu des compositeurs divers et variés, dont Raúl Garello à plusieurs reprises. Dans le spectacle de clôture du festival de tango de Buenos Aires en août dernier, Gustavo Nocetti avait été rendu présent dans l’hommage, grâce à des archives télévisées, projetées sur la scène du teatro Avenida (lire mon article sur ce spectacle, De Buenos Aires a Horacio Ferrer, poeta). Gustavo Nocetti était né le 6 novembre 1959 à Montevideo et il est décédé, le 30 décembre 2002, sur un boulevard du Buceo, le quartier du port de plaisance de la capitale uruguayenne.

Dans le tout premier article de ce blog où je mentionne le disque, le 26 février, je vous parlais aussi, entre autres raretés, de cette valse, Gota de lluvia, de Felix Lipseker et Homero Manzi, rarement portée au disque et chantée ici à deux voix, par Raúl Danés et Carlos Farias. Je la mentionne donc pour mémoire.

Enfin pour vous faire une idée encore plus précise de la structure de l’album, cliquez sur le facsimilé de la page 380 de mon livre. Je me suis efforcée de créer cette fois-ci un fichier jpg un peu plus lisible que la table des matières, pour une version papier. Ceci dit, une version parfaitement lisible pour l'impression exigerait un poids en pixels beaucoup trop lourd pour le blog, déjà très chargée en images. Donc la meilleure façon de lire cette page proprement imprimée sur papier, c’est encore d’acheter le livre. Il faut bien que ça serve à quelque chose que l’imprimeur (et l’éditeur) se décarcassent, pour parler comme une célèbre marque d’épices et d’aromates...

Si vous souhaitez bénéficier du prix de lancement de 20 € (soit une réduction de 20% du prix de vente en librairie), vous pouvez participer à la souscription jusqu’au 30 mars prochain (5). Pour cela, reportez-vous à mon article du 26 février. Vous pouvez y télécharger le bon de souscription. Ou demandez-moi par mail de vous l’envoyer en format pdf si vous voulez l'obtenir dans une définition imprimée parfaite (6).

Et pour les lecteurs qui font tout juste connaissance avec ce blog, voici quelques indications sur la meilleure façon d'y naviguer : en haut, sous le titre de chaque article, vous disposez de mots-clés dans un bloc intitulé Pour chercher, para buscar, to search. Chaque clic trie les articles déjà parus à la date où vous lisez cette page et que j'ai attachés au thème choisi.

Pour élargir votre choix, vous disposez dans le haut de la Colonne de droite de raccourcis disposés en plusieurs rubriques de plus en plus précises qui vous conduisent tous à l'intérieur de ce blog qui compte à ce jour un peu plus de 1210 articles publiés (depuis le 19 juillet 2008).
Dans la partie médiane de la Colonne de droite, diverses informations pratiques et linguistiques. Et dans la partie inférieure, vous disposez de nombreux liens à des sites externes, comme les sites et pages internet de plusieurs artistes dont j'ai déjà souvent parlé dans ce site, des boutiques en ligne, des institutions liées au tango à Buenos Aires ou ailleurs, des professeurs de danse ici et là-bas, des sites pour écouter du tango en streaming, en podcast ou à la demande, des organes de presse pour l'actualité en Argentine et en Uruguay.

Les librairies où trouver le livre (ajout du 10 juin 2010).

(1) et dont la propriété morale et le copyright restent entièrement acquis à Melopea. Tous droits réservés au label argentin pour tous pays. Les droits du livre, quant à eux, sont réservés pour tous pays aux Editions du Jasmin.
(2) Barrio de Tango (le livre) contient un tango écrit et composé par Enrique Cadícamo, Adiós Chantecler, avec lequel il salua à sa disparition le célèbre cabaret El Chantecler, de la esquina Corrientes y Paraná, où Juan D’Arienzo avait connu la plupart de ses succès entre 1936 et 1958, date de la fermeture de l’établissement.
(3) Luis Alposta est le postfacier de Barrio de Tango. Lire à ce propos
mon article du 6 janvier 2010 où je commente la postface et la couverture, en plus du projet littéraire qui structure l’ensemble de l’ouvrage.
(4) Un autre label, Pichuco Records, m’a cédé quant à lui une photo de Raúl Garello et Horacio Ferrer en pleine séance de travail, crayon en mains. Cette photo de deux Maestrazos (maestros d’entre les maestros) du disques illustre un autre morceau, une milonga complètement loufoque, éditée par Pichuco Records, la maison de disque fondée par Francisco Torné, qui gère, avec son frère et sa soeur, l’héritage du grand-père par alliance, Aníbal Troilo (ils sont les petits-enfants de Zita Calahi de Troilo, l’épouse de Pichuco). Tout ça pour vous dire que Melopea, qui a sans doute le catalogue de qualité de musique le plus étendu et le plus variés de tous les labels indépendants argentins, laisse aussi vivre d’autres maisons, d’excellente qualité elles aussi, et tout aussi mal distribuées hélas de ce côté-ci de l’Atlantique. Dans la rubrique Les commerçants del Barrio de Tango, en partie basse de la Colonne de droite, j’ai disposé d’un lien vers Melopea et vers Tangostore, la boutique en ligne du grand disquaire Zivals de Buenos Aires, un site de confiance pour autant que vous respectiez les consignes habituelles pour la sécurité de toute transaction en ligne. Tous les disques de Melopea et de Pichuco Records y sont référencés. Pas toujours disponibles en permanence mais à coup sûr référencés.
(5) Les chèques ne seront encaissés par les éditions du Jasmin qu’à l’arrivée sur le sol français des disques, pour un envoi du livre et du disque à votre adresse, sans doute à la mi-avril. On va laisser passer les fêtes de Pâques, d’autant que c’est un des rares longs week-ends de cette année où les jours fériés à date fixe tombent presque tous le samedi ou le dimanche. Mauvaise pioche !
(6) Vous pouvez m’écrire sans crainte, je ne conserve en fichier que les adresses mails des abonnés à la Gazette ou la Gacetilla de Barrio de Tango (la newsletter mensuelle du site) et je ne vends les adresses à personne. Comme vous avez pu le constater, Barrio de Tango est un site libre de toute pollution publicitaire. Je n’y fais pas non plus de publi-reportage. Cela fait du bien, un peu de gratuité dans la vie, non ?