C’est le quotidien La Nación qui en parlait ce matin : une dégustatrice de yerba mate, Josefina Armendares, animait hier dans un café de Palermo un atelier d’initiation du public à cet art très particulier qui consiste à savoir choisir l’ingrédient principal et savoir le traiter pour obtenir un bon mate dont le goût ne disparaisse pas trop tôt pendant la rueda de mate.
La rueda de mate, c’est la tournée du mate. Lorsque le récipient (le mate), rempli de yerba et d’eau chaude, circule de main en main, chacun buvant l’intégralité du mate à travers une bombilla (pipette en métal ou en bambou permettant de ne pas avaler le hachis de feuilles séchées et fermentées qui constitue la yerba mate). C’est l’hôte de la réunion qui remplit la maté pour chaque convive.
Maîtriser l’art du mate est à la culture argentine ce que la connaissance du vin est à la culture française et celle de la bière à la culture belge.
Josefina Armendares est ingénieur agronome qui se fit sommelière avant de se retourner vers le mate qu’elle aborde avec le même sérieux que les professionnels du vin abordent le fruit de la treille.
C’est un article à lire sur le site de La Nación en espagnol (vous disposez d’un outil de traduction automatique, Reverso, dont le lien est intégré à la rubrique Cambalache casi ordenado, dans la partie basse de la Colonne de droite). Vidéo en prime !
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