lundi 12 avril 2010

Nouveau concert pour le futur disque à El Faro [à l’affiche]

C’est une belle affiche qui s’annonce au Bar El Faro, à Villa Pueyrredón (esquina La Pampa y Constituyentes), vendredi en huit, le 23 avril, autour de Cucuza (chanteur) et Moscato (guitare), pour une réédition de leur show d’août dernier, dont ils tireront un disque in vivo (en public)...


La première tentative, qui a donc eu lieu en août dernier, que je vous l’avais annoncé en son temps, a été gâchée par la présence ce soir là au Bar el Faro d’un ivrogne braillard dont Cucuza m’a dit que l’on entend la voix sur pratiquement tous les morceaux joués pendant la soirée (lire mon article du 14 août 2009). Le bonhomme, qui ne tenait pas debout, n’a pas laissé une seule seconde de silence ni aux chanteurs ni aux instrumentistes. Dès qu’il y avait un silence dans l’interprétation d’un morceau, il le comblait comme pour souffler au chanteur ou aux musicienx ce qu’il fallait qu’il chante ou qu’ils jouent. Au poing que, vers minuit, un des musiciens excédé lui a envoyé un uppercut droit qu’il l’a mis par terre (vu le peu d’équilibre que l’alcool lui avait laissé, ça n’a pas été bien difficile de l’envoyer au tapis). Bref, il y a eu du sport ce soir-là, à la désolation de tous les artistes, à commencer par Cucuza qui était catastrophé. Comme par un fait exprès, cette nuit-là, le planton de service, qui fait habituellement sa ronde à ce carrefour le vendredi soir, n’était pas là et personne n’a donc pu faire appel à la force publique pour éloigner le trouble-fête. Il a bien été mis à la porte à la pause mais il est revenu par une autre entrée avec la démarche hésitante de poivrots dessinés par Uderzo dans Astérix... Un vrai pot de colle !
Donc Cucuza a relancé ses invitations pour le 23 avril à 21h30 comme d’habitude. Et ce sera la dernière tentative. Pourvu que Miguelito reste chez lui ou demeure sobre...

La participation au concert est de 20 $.

Comptez en plus le repas ou l’en-cas dans ce petit resto de quartier dont je vous recommande la pizza et les empanadas, les spécialités du dîner sur le pouce à Buenos Aires. Ce sera un mois trop tôt pour le locro, une spécialité roborative, réservée aux jours de fête nationale, lesquels tombent tous en hiver (1).

Ce soir-là, au Bar el Faro, on attend, outre Cucuza et Moscato, Diego Dipi Kvitko, Aníbal Alsina Corniglio, tous deux guitaristes, Sebastián Zasali, bandonéoniste, et Juan Pablo Villareal, auteur-compositeur-interprète. A l’heure qu’il est, la liste n’est pas encore close.

D’ici là, le public de Buenos Aires pourra retrouver Cucuza en invité de l’auteur-compositeur-interprète Lucio Arce, jeudi prochain (lire mon article du 5 avril 2010). Et il sera aussi le surlendemain l’invité de la chanteuse Jacqueline Sigaut, qui doit se produire à 36 Billares, autre Bar Notable de Buenos Aires, dans le quartier de Monserrat celui-ci, dans l’après-midi du 25 (voir mon article du 10 avril 2010).
Pour le reste, vous connaissez désormais bien les principes de navigation dans ce blog : les mots-clés de chaque article sont disponibles dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus. Pour élargir votre recherche à d’autres thèmes, vous pouvez cliquer sur les raccourcis disposés dans les rubriques de la Colonne de droite (partie supérieure, sur fond gris, sous les rubriques Agenda de Barrio de Tango et Par chez nous) et rangés par ordre croissant de spécialisation. Tous les mots-clés comme les raccourcis ouvrent des séries d’articles correspondant au thème choisi.

Dans la partie basse de la Colonne de droite, vous avez accès à de nombreux sites externes qui constituent une riche documentation (partitions, textes, articles, actualités des artistes, site de professeurs ou associations de danse, journaux, radios et podcasts, etc.)

(1) La fête nationale majeure en Argentine est le 25 mai, qui tombe cette année un mardi. Il est probable qu’on servira du locro dans toute l’Argentine, avec les variantes régionales qui s’impose,du vendredi 21 au mardi, durant ce long week-end, avec lundi exceptionnellement férié à l’occasion du Bicentenaire. Les fêtes nationales (días patrios) sont au nombre de trois : le 25 mai, le 9 juillet (anniversaires des deux déclarations d’indépendance, celle de 1810 et celle de 1816, dont la date est inamovible) et le 17 août, anniversaire de la mort de José San Martín, qui depuis quelques années est reporté au lundi le plus proche, pour créer systématiquement un long week-end de trois jours et permettre aux Argentins qui en ont les moyens d’alimenter la filière touristique nationale.
Sur la recette du locro, lire mon article du 15 novembre 2009.
Sur la déclaration du jour férié du 24 mai prochain et des festivités qui s’annoncent pour le 25, lire mon article du 1er avril 2010.