Selon l'indice de l'INDEC, l'institut national des statistiques argentin, les salaires ont continué en 2009 à augmenter mais à un taux réduit par rapport au taux moyen observé en 2008.
L'augmentation observée en mars serait de 0,6%, ce qui correspond au taux le plus bas depuis décembre 2004, lorsque le pays commençait à se relever de la faillite bancaire générale de décembre 2001.
Ce chiffre de 0,6% est une moyenne entre le secteur privé sur lequel l'INDEC a des données (0,6%), l'estimation sur le secteur privé sur lequel l'INDEC manque de données (0,8%) et le secteur public (0,4%).
D'autres études, hors INDEC, indiquent une croissance aux alentours de 1% alors qu'en août de l'année dernière, l'indice des salaires faisait apparaître une augmentation de 4%.
La faible fiabilité de l'INDEC est due au fait que de très nombreux acteurs économiques ne remplissent pas leurs obligations de déclaration. Parce qu'ils s'en fichent. Parce qu'ils fonctionnent tout ou partie au noir. Parce qu'ils pratiquent l'évasion fiscale et ne sont pas assez fous pour aller remplir les papiers pour l'INDEC (et puis quoi encore !).
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Lire l'article de Clarín du 4 mai 2009 sur l'augmentation des salaires
Lire l'article de Clarín du 4 mai 2009 sur le tassement des recettes de l'Etat