lundi 22 septembre 2008

¡Viva el Tango! [à l’affiche]


¡Viva el Tango! C’est le nom du festival qu’organise au début du printemps, au mois d’octobre, qui est le mois du tango en Uruguay, l’association montevidéenne Joventango.

C’en sera la 21e édition, une tous les ans sans discontinuer depuis 1987.
Il s’agit d’un festival international auquel participeront beaucoup de voisins argentins (on s’en doute) mais aussi des groupes, des artistes, des écoles, des spectateurs de tout le continent et même d’ailleurs. Le festival se déroulera du 10 au 19 octobre 2008, dans Montevideo et plusieurs autres villes d’Uruguay et une cérémonie solennelle saluera le début du festival dès le vendredi 3 octobre, à 11heures du matin, à l’Amphithéâtre Artigas du Ministère des Affaires étrangères en présence de représentants du Gouvernement uruguayen et du bureau de Joventango au grand complet.

Le Festival est appuyé par de nombreuses institutions officielles, comme les ministères de l’Education, de la Culture, du Tourisme, des Affaires étrangères, l’Ambassade d’Argentine, la Municipalité de Montevideo et plusieurs sponsors commerciaux.

Le siège de Joventango sera mis à contribution le dimanche 12 octobre, puisqu’il accueillera une rencontre de professeurs de tango le matin à 11h, suivie d’une table-ronde à 14h. Du 13 au 17 octobre, il y aura tous les jours une pratique libre de tango-baile, à 16h30 à laquelle succèderont de 17h30 à 21h différents stages animés par les professeurs de l’association.

Les spectacles organisés par Joventango se répartiront sur trois points de la capitale uruguayenne, les salles Goitiño et Zitarrosa et le Teatro Solis. Un grand bal de gala aura lieu le 18 octobre.

Parmi les artistes invités, la Orquesta Matos Rodríguez, importante formation orientale (1), du nom d’un célèbre compositeur uruguayen... l’auteur de la partition de La Cumparsita vers 1913. La Orquesta Sans Souci viendra d’Argentine, tout comme le sextuor féminin China Cruel et la chanteuse Marisa Vázquez. Du Brésil, du nord, on attend le groupe De puro guapo. Un grand hommage à Francisco Canaro, né en Uruguay en 1888 puis émigré en Argentine dont il finit pas prendre la nationalité, aura lieu au teatro Maccio de San José...

Joventango a été fondé en 1977 par quatre étudiants en droit, déterminés à monter et émettre leur propre programme de radio sur le tango et qui ont fini avec le temps par constituer autour d’eux un petit groupe de passionnés très actifs. Aujourd’hui Joventango, c’est un salón de baile avec deux milongas régulières le vendredi et le dimanche soir (à des heures beaucoup moins tardives qu’à Buenos Aires, 21h30 le vendredi et 20h le dimanche), c’est une école de tango qui fonctionne tout au long de l’année avec 17 professeurs (dont 16 enseignent en couples), 13 cours par semaine sur trois niveaux techniques, un petit site fonctionnel et sans prétention, un festival à dimension internationale au printemps et c’est l’une des entités fondatrices de la Fédération uruguayenne du Tango (Futango). Le tout avec un bureau de 5 personnes en tout et pour tout, présidé depuis 2006 par Juan Pedro Rubinstein.

(1) oriental, sur les rives du Río de la Plata, ça veut dire uruguayen. Parce que l’Uruguay est situé sur les rives est du Río de la Plata et surtout d’une des deux grandes rivières qui s’y jettent, l’Uruguay, qui sert de frontière avec l’Argentine.