En passant en voiture devant le domicile de la Présidente des Grands-Mères de la Plaza de Mayo, des inconnus ont tiré sur la maison et visé le service de sécurité posté à proximité.
Il y a quelques jours, je vous renvoyais à une interview que Estela de Carlotto a donnée à Página/12 à la suite du vote par le Sénat de nouvelles dispositions du Code Pénal et celui des procédures pénales, relatifs à la poursuite des crimes de la Dictature et à l'établissement de la vérité sur ceux commis contre les personnes. Dans cet article elle lutte pied à pied contre des arguments spécieux des partisans de la Dictature ou de l'oubli pudique sur cette période atroce qui a duré de nombreuses années (1976-1983).
Eh bien, cela va bien plus loin que de simples arguments habilement présentés pour embrouiller les consciences, puisqu'on voit même la violence surgir.
En l'occurrence, on a tiré des coups de feu sur la maison de la militante, jeté un bâton contre la vitre de la voiture de sécurité en faction devant la maison. La vitre a explosé, l'agent de police, dont on ne dit pas qu'il est blessé (donc il doit être sain et sauf), a répliqué en faisant feu mais sans viser les agresseurs. Il semble donc qu'il n'y ait pas de blessés mais seulement des dégâts matériels mineurs. Estela de Carlotto ne se trouvait pas chez elle au moment de l'attaque. La justice de La Plata s'est emparée de l'affaire et a ouvert une enquête.
En 2002, Estela de Carlotto avait déjà subi ce même type d'attaque ou d'intimidation.
Pour aller plus loin :
lire la dépêche de l'agence Telam
Lire mon article sur l'interview de Página/12 (avec lien à l'article original).
lire la dépêche de l'agence Telam
Lire mon article sur l'interview de Página/12 (avec lien à l'article original).