Visuel officiel extrait du Portail de la Ville de Buenos Aires
Dans l'ordre :
El Barrullo (le barnum, le tohu-bohu, le ramdam... au choix), un trio de guitaristes Matias Giubergia, Mauro Namias et Marcos Larrañaga, autour de la chanteuse Mirta Insaurralde
Pour tout savoir sur le programme de cette nuit des musées à Buenos Aires en 2009, reportez-vous au portail de la capitale argentine, rubrique Cultura / Museos (lien dans la Colonne de droite, en partie basse, dans la rubrique Les Villes - Las Ciudades).
(1) Il y a aussi un jeu de mot. Les vents (viento), c'est une famille d'instruments de musique. Mais si vous faites sauter le i, vous obtenez l'expression sin vento, qui en lunfardo veut dire "sans un radis", "sans le sou". Et ça m'étonnerait qu'ils n'y aient pas pensé.
Cette année comme l'année dernière, la Academia Nacional del Tango participera à la Noche de los Museos avec une série de concerts tout au long de la soirée du samedi 14 novembre.
Entre 20h et 2h du matin, neufs concerts d'entrée libre et gratuite se succèderont au Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, Avenida de Mayo 833, au 1er étage.
Dans l'ordre :
Cuarteto sin viento (quatuor sans vent) (1), composé de Nicolás Morykon à la basse électique, Valentín Carli à la guitare et Nahuel Perkal à l'harmonica chromatique, ce qui nous fait un quatuor avec seulement trois musiciens. C'est ça, l'arithmétique musicale portègne.
Malo conocido (mal connu) avec Leda Torres au piano, Ezequiel Uhart au bandonéon, Carla Mouchard au violon, Patricio Crom à la guitare et Sebastian Noya à la contrebasse. Le bandonéoniste enchaîne avec ce qui suit et on le retrouvera encore plus tard dans la soirée...
Sueños de bandoneón (rêves de bandonéon), un ensemble de huit bandonéonistes : Mario Cicchello, Marcelo Conti, Patricio Cortazzo, Luis Ferreri, Luis González, Raúl Heik, Rubén Serulnikoff et Antonio Vultaggio
El Barrullo (le barnum, le tohu-bohu, le ramdam... au choix), un trio de guitaristes Matias Giubergia, Mauro Namias et Marcos Larrañaga, autour de la chanteuse Mirta Insaurralde
Le duo des académiciens Juan Trepiana au piano et Fabián Bertero au violon
Le groupe Mal Llevado (vous pouvez l'entendre comme "Levé du pied gauche" ou "Ours mal léché", bref c'est pratiquement intraduisible) : Milagro Soria au violon, Héctor Armando Esquivel à la guitare, Daniel Fernández au bandonéon, Lucas Tamburini au piano, Marcos Besada à la contrebasse et Jorge "Negro" Latini pour le chant.
La Vanguardia Vieja, un nom façon sac de noeuds tirant son origine de l'histoire du tango (2)
Ezequiel Uhart au bandonéon, Javier Artiaga à la contrebasse, Juan Ignacio Esteguy (qui dirige et assure les arrangements du groupe) et Cecilia Rezavál au violon, la chanteuse Josefina Rozenwasser
La chanteuse Lucrecia Merico, accompagnée par le guitariste Daniel Pérez (j'en ai déjà parlé dans un article sur le programme de novembre de Lucrecia), se présenteront à 23h en avant-dernière position.
Et c'est Violentango qui clôturera la nuit en présentant Rock de Nylon.
Violentango, c'est un ensemble composé de Adrian Ruggiero au bandonéon et à la guitare, Juan Manuel López à la guitare, Santiago Córdoba au cajón (3) et divers autres instruments, Andres Ortega à la guitare et Ricardo Jusid à la basse.
Après quoi, tout le monde aura bien mérité d'aller danser ou d'aller se coucher. Tout dépendra de l'heure à laquelle vous comptez vous lever samedi matin...
Pendant ce temps-là, le président de la Academia (4) est en Europe, à Sanremo en Italie, où il reçoit vendredi une récompense au Festival de la Chanson et préside au lancement d'un recueil de ses poèmes traduits en italien (voir mon article à ce propos).
Le groupe Mal Llevado (vous pouvez l'entendre comme "Levé du pied gauche" ou "Ours mal léché", bref c'est pratiquement intraduisible) : Milagro Soria au violon, Héctor Armando Esquivel à la guitare, Daniel Fernández au bandonéon, Lucas Tamburini au piano, Marcos Besada à la contrebasse et Jorge "Negro" Latini pour le chant.
La Vanguardia Vieja, un nom façon sac de noeuds tirant son origine de l'histoire du tango (2)
Ezequiel Uhart au bandonéon, Javier Artiaga à la contrebasse, Juan Ignacio Esteguy (qui dirige et assure les arrangements du groupe) et Cecilia Rezavál au violon, la chanteuse Josefina Rozenwasser
La chanteuse Lucrecia Merico, accompagnée par le guitariste Daniel Pérez (j'en ai déjà parlé dans un article sur le programme de novembre de Lucrecia), se présenteront à 23h en avant-dernière position.
Et c'est Violentango qui clôturera la nuit en présentant Rock de Nylon.
Violentango, c'est un ensemble composé de Adrian Ruggiero au bandonéon et à la guitare, Juan Manuel López à la guitare, Santiago Córdoba au cajón (3) et divers autres instruments, Andres Ortega à la guitare et Ricardo Jusid à la basse.
Après quoi, tout le monde aura bien mérité d'aller danser ou d'aller se coucher. Tout dépendra de l'heure à laquelle vous comptez vous lever samedi matin...
Pendant ce temps-là, le président de la Academia (4) est en Europe, à Sanremo en Italie, où il reçoit vendredi une récompense au Festival de la Chanson et préside au lancement d'un recueil de ses poèmes traduits en italien (voir mon article à ce propos).
Pour tout savoir sur le programme de cette nuit des musées à Buenos Aires en 2009, reportez-vous au portail de la capitale argentine, rubrique Cultura / Museos (lien dans la Colonne de droite, en partie basse, dans la rubrique Les Villes - Las Ciudades).
(1) Il y a aussi un jeu de mot. Les vents (viento), c'est une famille d'instruments de musique. Mais si vous faites sauter le i, vous obtenez l'expression sin vento, qui en lunfardo veut dire "sans un radis", "sans le sou". Et ça m'étonnerait qu'ils n'y aient pas pensé.
(2) La Vanguardia : l'avant-garde, c'est le mot qu'utilisait Horacio Ferrer encore à Montevideo, à la tête de son Club de la Guardia Nueva, au milieu des années 50 pour parler tant de Aníbal Troilo que de Astor Piazzolla. Ensuite la critique a réservé le terme à Astor Piazzolla (et Horacio Ferrer, quand ils ont commencé à écumer les rivages du Río de la Plata avec Amelita Baltar et des oeuvres comme María de Buenos Aires, Chiquilín de Bachín et Balada para un loco en 1968-1969).
La Guardia Vieja (la vieille garde), c'est la toute première génération des musiciens de tango, avec des gens comme Eduardo Arolas, El Tano Genaro, Angel Villoldo, Roberto Goyheneche (le tonton pianiste et compositeur, pas le neveu chanteur), avant l'arrivée de Julio De Caro et la polyphonie de Osvaldo Puglise. Pour vous la faire courte. Le détail mériterait des nuances, les choses ne sont pas historiquement si linéaires.
(3) Cajón, c'est une caisse. De préférence en bois. Une simple caisse. Sauf qu'au lieu de vous en servir pour ranger à la va-comme-je-te-pousse les jouets des gamins, vous faites de la musique avec. Le cajón peruano est très, très réputé.
(4) le poète Horacio Ferrer.
La Guardia Vieja (la vieille garde), c'est la toute première génération des musiciens de tango, avec des gens comme Eduardo Arolas, El Tano Genaro, Angel Villoldo, Roberto Goyheneche (le tonton pianiste et compositeur, pas le neveu chanteur), avant l'arrivée de Julio De Caro et la polyphonie de Osvaldo Puglise. Pour vous la faire courte. Le détail mériterait des nuances, les choses ne sont pas historiquement si linéaires.
(3) Cajón, c'est une caisse. De préférence en bois. Une simple caisse. Sauf qu'au lieu de vous en servir pour ranger à la va-comme-je-te-pousse les jouets des gamins, vous faites de la musique avec. Le cajón peruano est très, très réputé.
(4) le poète Horacio Ferrer.