jeudi 19 novembre 2009

Paternal rend hommage au Pibe du même nom [à l’affiche]

Couverture de la partition originale (extrait du site Todo Tango)

Le quartier de la Paternal, situé plutôt dans la partie ouest de Buenos Aires, et dont le nom est peut-être connu des amateurs de foot (c’est le quartier du premier club professionnel de Maradona, à la toute fin des années 70), est aussi celui du Maestro Osvaldo Fresedo, un musicien important dans l’histoire du tango, né à Buenos Aires le 5 mai 1897 et dont on a commémoré hier les 25 ans du décès.

A cette occasion un groupe d’associations, d’institutions, de centres culturels, de salles de spectacles réunis en Comisión de Homenaje a Osvaldo Fresedo (une pratique courante à Buenos Aires) organise ces jours-ci tout un programme en son honneur :

Le samedi 21 novembre 2009, on inaugurera une plaque toponymique sur la contre-allée qui borde la Avenida del Campo. Cette partie, qui va de la rue Paz Soldán jusqu'à la voie de chemin de fer qui mène à la gare devant l'entrée du cimetière de la Chacarita, s’appellera désormais boulevard Osvaldo Fresedo, comme l’établit la loi n° 1552 votée par la Legislatura de Buenos Aires. Il s'agit d'une section d'avenue qui longe le mur ouest du cimetière.

Le 5 décembre, une Gran Milonga Popular s’organisera esquina Avenida San Martín et A. Magariños Cervantes, sur la limite entre les quartiers Paternal et Villa General Mitre, à partir de 19h.

Et bien sûr, pour rendre hommage à Osvaldo Fresedo, il faut d’abord écouter sa musique. Je vous propose donc de cliquer sur le lien qui vous permettra d’entendre, grâce à Todo Tango, sa version de El Marne, un tango de Eduardo Arolas en hommage aux combattants français de la Bataille de la Marne, ici enregistré par Osvaldo Fresedo en 1980.

Et on ne peut pas oublier le tango que lui dédia Carlos Di Sarli, plus jeune que lui et qui devait le précéder dans la mort si tôt : Milonguero Viejo (toujours grâce à Todo Tango), ici dans une version par Fresedo lui-même en 1928 et ici dans une version par Di Sarli en 1944.