Diana Quattorcchi-Woisson, chercheuse au CNRS et à l’Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense et également très dynamique présidente de l’Observatoire de l’Argentine Contemporaine, une association d’intellectuels de haut niveau qui travaillent à diffuser en Europe et singulièrement en France, une image anti-exotique de l’Argentine, organise les 23, 24 et 25 juin 2010 un colloque sur la construction intellectuelle de l’indépendance argentine, dans le cadre des manifestations d’un double bicentenaire, celui du 25 mai 1810, jour où Buenos Aires a secoué le joug colonial espagnol (voir mon feuilleton sur la Semaine de Mai, dans la rubrique Petites chronologies, en partie médiane de la Colonne de droite), et celui du 29 août 1810, date de naissance du juriste et diplomate argentin Juan Baptista Alberdi, qui rédigea l’ouvrage qui servit de base à la Constitution argentine de 1853, représenta son pays en France où il vécut plus de 25 ans et où il mourut, le 19 juin 1884, à Neuilly sur Seine.
Pour célébrer et faire connaître la figure de ce grand intellectuel, qui fit l’admiration de Jean Jaurès, de nombreux scientifiques, toutes disciplines confondues, débattront et disserteront à Nanterre pendant les deux premiers jours de ce colloque et à Paris le troisième et dernier. Les intervenants viennent de différentes universités françaises et argentines, réparties sur tout le territoire de l’un et l’autre pays.
Toutes les informations utiles sont sur l’affiche et en français. Mon travail est donc réduit au maximum ce soir.
Pour en savoir plus sur l’Observatoire de l’Argentine contemporaine, qui vient d’organiser aussi un très beau voyage là-bas, à l’occasion des célébrations du Bicentenaire, cliquez sur le lien vers son site que vous trouverez dans la rubrique Cambalache (casi ordenado), en bas de la Colonne de droite.