Dans le contentieux judiciaire qui oppose depuis bientôt neuf ans Abuelas de Plaza de Mayo et les intérêts représentés par cette ONG des droits de l'homme (rétablir l'identité de naissance des enfants volés sous la dictature) et la famille Noble Herrera, actionnaire majoritaire du groupe de presse Clarín (les journaux Clarín et La Razón, la chaîne de télévision Todo Noticia...), qui veut empêcher la réalisation de rapprochement des ADN des deux enfants adoptés sous la Dictature des ADN des familles recherchant un enfant disparu, cinq scientifiques viennent de faire parvenir à la juge en charge de l'enquête un soutien officiel, prévu au code de procédure argentin, pour garantir la fiabilité des examens biologiques qui ont été exécutés à partir de lundi dernier, à la requête de la juge.
Cette dernière n'a toujours pas été récusée par la Chambre fédérale à laquelle elle a fait appel de la dénonciation pour soupçon légitime actée par la défense de Ernestina Herrera de Noble, la mère adoptive.
Les arguments des scientifiques sont détaillés par l'article que Página/12 consacre aujourd'hui à ce nouveau rebondissement...