La fête des pères se tient le même jour en France et en Argentine : c'est aujourd'hui, 20 juin 2010.
De part et d'autres de l'Atlantique, mêmes opérations de marketing des mêmes types de magasin pour suggérer le cadeau idéal...
Alors une bonne fête à tous les pères qui lisent ce blog là-bas et ici.
En Suisse, la fête a eu lieu le 9 juin. En Belgique, c'était la semaine dernière. Décalage...
Le père n'est pas le personnage le plus présent dans le tango. La mère a un bien meilleure place. Pourtant, un tango de 1956 parle justement du père, du père savetier : Mi viejo el remendón que vous pouvez écouter chanter par son auteur, Alberto Mastra, dans un enregistrement uruguayen grâce à Todo Tango.
Il existe d'autres grands et beaux hommages au père : c'est Nonino, que Astor Piazzolla composa en hommage à son père à Paris, en 1955, lorsqu'il décida de renouer avec le tango, sous l'influence bienfaitrice de Nadia Boulanger, prestigieux professeur de composition qui fut aussi celui de George Gershwin, puis Adiós Nonino lorsque ce père mourut, c'est Padre que Acho Manzi écrivit deux ans après la mort de son père, Homero Manzi (traduit dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, sorti aux éditions du Jasmin en mai 2010) et c'est aussi Último paseo (dernière promenade) où Horacio Ferrer raconte un dialogue d'outre-tombe avec son père, trop tôt disparu (et que j'ai présenté dans le cahier d'hommage à ce poète que j'ai publié il y a deux ans, en juin 2008, dans le numéro 20 de la revue Triages, aujourd'hui encore au Marché de la Poésie de Paris, au stand des Editions Tarabuste, jusqu'à la clôture de la manifestation ce soir).
Il existe d'autres grands et beaux hommages au père : c'est Nonino, que Astor Piazzolla composa en hommage à son père à Paris, en 1955, lorsqu'il décida de renouer avec le tango, sous l'influence bienfaitrice de Nadia Boulanger, prestigieux professeur de composition qui fut aussi celui de George Gershwin, puis Adiós Nonino lorsque ce père mourut, c'est Padre que Acho Manzi écrivit deux ans après la mort de son père, Homero Manzi (traduit dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, sorti aux éditions du Jasmin en mai 2010) et c'est aussi Último paseo (dernière promenade) où Horacio Ferrer raconte un dialogue d'outre-tombe avec son père, trop tôt disparu (et que j'ai présenté dans le cahier d'hommage à ce poète que j'ai publié il y a deux ans, en juin 2008, dans le numéro 20 de la revue Triages, aujourd'hui encore au Marché de la Poésie de Paris, au stand des Editions Tarabuste, jusqu'à la clôture de la manifestation ce soir).