vendredi 11 mars 2011

Festival indépendant : le programme des trois prochains jours [à l'affiche]


Demain samedi 12 mars 2011, à 18h, s'il ne pleut pas, Milonga d'ouverture du festival à San Juan y Boedo (attention, on avait annoncé initialement un coin de rue situé 100 mètres plus loin vers le nord, Boedo y San Ignacio). C'est gratuit.

Côté scène : la Orquesta Típica Agustín Guerrero (dont je n'avais encore jamais eu l'occasion de vous entretenir), le Alan Haksten Grupp (que vous connaissez nettement mieux), le Quinteto Negro La Boca, le trio Violentango, l'auteur-compositeur-interprète Juan Vattuone et le quintette de tango contemporain La Biyuya (1). Un DJ sera là aussi, celui de la Milonga del Morán, Mariano Romero.

Le concert doit être retransmis en direct par La Radio Rebelde.

Après-midi, le dimanche 13 mars, à partir de 19h, projection de deux courts-métrages, conférence du contrebassiste Horacio Cabarcos, exposition photographique organisée par Jorgelina Rueda et concert, à 21h30, du duo Rozencrom et du Richard Cappz Sexteto, le tout au Teatro El Fino, Paraná 673.

Entrée au concert : 20 $.

Lundi 14 mars 2011, à 21h, concert a la gorra (voir en partie médiane de la Colonne de droite ma Trousse lexicale d'urgence) :

Au programme : les groupes Bettinotti - Fernández (Gabriel Anonni au bandonéon, Federico Renati à la batterie, Javier Crego aux percussions et aux accessoires, Esteban Pueta à la guitare électrique, et Manuel Vazquez Guijo aux claviers) et Los Hermanos Butaca, que vous connaissez déjà.

Lieu : les locaux d'ADUBA, une association des enseignants de l'Université de Buenos Aires (UBA), c'est-à-dire une organisation syndicale et militante, rue Azcuénaga 770.

Bettinotti-Fernández se produiront aussi au Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini, le 23 mars, à 21h30, dans le cadre des concerts Tango de Miércoles, qui entame en ce moment sa 5ème saison ! Leur répertoire politiquement engagé et leur regard sans concession sur la société de consommation qui gagne du terrain en Argentine comme partout ailleurs en fait un groupe idéal pour la programmation toujours critique de la Sala Osvaldo Pugliese (Corrientes 1543).

Pour en savoir plus :
visitez le site Internet de la ADUBA, histoire de vous faire une meilleure idée de ce monde intellectuel dre gauche de l'Université de Buenos Aires (et rassurez-vous, il contient aussi sa bonne part d'intellectuels de droite, fortement conservateurs).
Connectez-vous au site Internet de La Radio Rebelde, sur lequel vous disposez d'un streaming pour écouter en direct (mais attention à l'heure locale, il y a pour le moment quatre heures de décalage entre Buenos Aires et la côte atlantique européenne).

(1) Dans ma deuxième anthologie bilingue, parue fin janvier 2011 chez Tarabuste Editions, Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, vous trouverez un chapitre consacré au répertoire original de ce groupe, animé par la chanteuse Marina Baigorria et le guitariste Pablo Dichiera, tous deux auteurs et compositeurs du groupe. Quant à Juan Vattuone, il est présent dans mon autre anthologie, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, parue aux Editions du Jasmin.