AMIA la causa est un documentaire en forme d’enquête sur ce qui s’est passé il y a 15 ans au n° 633 de la rue Pasteur à Buenos Aires, à 9h53 du matin : une bombe très puissante a explosé devant le siège social de la Asociación Mutual Israelita Argentina (AMIA), faisant 85 morts et 300 blessés, très majoritairement juifs, parmi le personnel de l’institution, les adhérents qui étaient de passage et les passants qui allaient et venaient dans cette rue, à quelques mètres de l’avenue Corrientes.
A ce jour, cela reste le plus important attentat sur le sol argentin et le plus terrible attentat antisémite qui ait été perpétré depuis la création de l’Etat d’Israël et l’apparition du conflit du Moyen-Orient.
Le monument aux victimes de l'AMIA, sur Plaza Lavalle, à Buenos Aires, près de la Grande Synagogue
L’enquête est toujours en court, elle n’a jamais abouti à la désignation des véritables coupables. Depuis quelques mois, l’ancien président de la République Carlos Menem est poursuivi pour avoir entravé l’enquête et protégé, pendant son mandat présidentiel, deux hommes suspectés d’être les poseurs de bombes et dont les origines géographiques sont les mêmes que les siennes, les deux hommes descendant eux aussi d’immigrants syrio-libanais (lire mon article du 17 novembre). Et l’Ambassade d’Israël accuse l’Iran d’avoir été le commanditaire de l’attentat.
Ce soir, ce documentaire passera sur la chaîne privée (donc payante) History Channel à 22h30 puis demain, à 22h, sur la chaîne publique et gratuite, Canal 7.
Demain aussi, la chaîne Encuentro (qui co-produit le téléfilm San Martín el cruce de los Andes, dont je parle dans un autre article publié aujourd’hui) diffusera quant à elle à 20h le documentaire El tercero en camino (le troisième se prépare), un long-métrage sorti pendant le Festival du Cinéma juif argentin de Buenos Aires, en novembre dernier (lire mon article sous le lien).
Demain est Día de duelo nacional (jour de deuil national), comme tous les 18 juillet depuis plusieurs années. Les mesures contre l’expansion de l’épidémie de grippe A font que la plupart des cérémonies du souvenir organisées habituellement ce jour par l’AMIA et différentes autres institutions juives, civiques ou anti-racistes, n’auront pas lieu, à l’exception d’un rassemblement qui se tiendra esquina Pasteur et Corrientes strictement encadré par la Police et avec certaines mesures sanitaires...
Pour en savoir plus, lire l’article de Clarín sur les documentaires et l’article de Página/12 sur l’anniversaire privé de cérémonie.
L’enquête est toujours en court, elle n’a jamais abouti à la désignation des véritables coupables. Depuis quelques mois, l’ancien président de la République Carlos Menem est poursuivi pour avoir entravé l’enquête et protégé, pendant son mandat présidentiel, deux hommes suspectés d’être les poseurs de bombes et dont les origines géographiques sont les mêmes que les siennes, les deux hommes descendant eux aussi d’immigrants syrio-libanais (lire mon article du 17 novembre). Et l’Ambassade d’Israël accuse l’Iran d’avoir été le commanditaire de l’attentat.
Ce soir, ce documentaire passera sur la chaîne privée (donc payante) History Channel à 22h30 puis demain, à 22h, sur la chaîne publique et gratuite, Canal 7.
Demain aussi, la chaîne Encuentro (qui co-produit le téléfilm San Martín el cruce de los Andes, dont je parle dans un autre article publié aujourd’hui) diffusera quant à elle à 20h le documentaire El tercero en camino (le troisième se prépare), un long-métrage sorti pendant le Festival du Cinéma juif argentin de Buenos Aires, en novembre dernier (lire mon article sous le lien).
Demain est Día de duelo nacional (jour de deuil national), comme tous les 18 juillet depuis plusieurs années. Les mesures contre l’expansion de l’épidémie de grippe A font que la plupart des cérémonies du souvenir organisées habituellement ce jour par l’AMIA et différentes autres institutions juives, civiques ou anti-racistes, n’auront pas lieu, à l’exception d’un rassemblement qui se tiendra esquina Pasteur et Corrientes strictement encadré par la Police et avec certaines mesures sanitaires...
Pour en savoir plus, lire l’article de Clarín sur les documentaires et l’article de Página/12 sur l’anniversaire privé de cérémonie.