Puente Alsina est un ouvrage d’art emblématique du sud de Buenos Aires. C’est l’entrée de ce pont qui constitue l'arrière-fond du titre de ce blog. Ce pont, qui fut agrémenté d’une paire de bâtiments de type néo-colonial (voir photo d’en-tête), enjambe le Riachuelo, tout au sud du quartier de Nueva Pompeya. C’est un pont de métal qui a été construit d’abord en bois, en 1855, et dispose de son actuelle structure métallique depuis 1912. Il porte le nom d’un prestigieux gouverneur de la Province de Buenos Aires qui a donné aussi son nom au département qui se trouve de l’autre côté de la rivière.
Puente Alsina est une des portes d’entrée dans la Capitale. Le rétrécissement du trafic à deux voies pendant les travaux, qui doivent durer 40 jours et coûteront 3 600 000 $ à la charge du Ministère des Transports national, va rendre la vie bien difficile aux Bonaerenses qui habitent la banlieue sud, populaire, et viennent travailler tous les jours à Buenos Aires. Mais c’était une nécessité. Le pont se délitait par petits morceaux. Attendre encore un peu aurait été mettre en danger les personnes qui l’empruntent, en voiture ou à pieds. L’entretien de l’ouvrage est assuré tantôt par la ville de Buenos Aires tantôt par la Direction des Voies Navigables auquel il est rattaché... Lire l'article de Clarín.
Puente Alsina est cité dans de très nombreux tangos. Le plus connu est Puente Alsina, de Benjamín Tagle Lara, qui en parle comme d’une personne. En fait, sous le nom du pont, c’est de ce quartier ouvrier qu’il s’agit.
Ici, le voici chanté en 1926, l'année où il a été écrit et composé par Rosita Quiroga (lire l'autre article sur Rosita Quiroga sous le lien)