samedi 4 juillet 2009

Un concert exceptionnel pour la Fête Nationale du Bandonéon [à l'affiche]

Le 11 juillet se célèbre en Argentine el Día Nacional del Bandoneón. Et pourquoi le 11 juillet, c'est-à-dire le surlendemain de la deuxième fête nationale ? Tout simplement parce que le 11 juillet est le jour anniversaire de la naissance, en 1914, de Aníbal Carmelo Troilo, dit Pichuco, dit aussi El Gordo (1914-1975). Il y a quelques années le Gouvernement fédéral a décidé de faire de cette journée une fête en l'honneur d'un instrument qui a joué, joue et jouera encore un grand rôle dans l'identité culturelle nationale.

Or donc pour la Fête nationale du Bandonéon, l'association TangoVía Buenos Aires réunit pour la première fois sur une même scène de La Trastienda Club (le Club de l'arrière-boutique), à Monserrat (Balcarce 460) les bandonéonistes et compositeurs Leopoldo Federico, Juan José Mosalini, Julio Pane et Walter Ríos.

Ce sera le 11 juillet à 18h et l'entrée est fixée à 30 $. Une occasion à ne pas rater si la politique sanitaire contre l'expansion des maladies infectieuses respiratoires dont c'est en ce moment le point culminant n'oblige pas les autorités ou les organisateurs à annuler le spectacle.

Depuis le début de la semaine, les pouvoirs publics ont en effet mis la capitale argentine et plusieurs provinces en état d'urgence sanitaire pour pouvoir prendre les mesures qui s'imposent pour limiter l'épidémie et en particulier fermer tous les lieux de rassemblement. Pour le moment, on compte sur la responsabilité de chacun pour rester si chez s'il a le moindre symptôme et on laisse ouvert les théâtres, les cinémas, les magasins et les restaurants parce que la réalité clinique est bien inférieure à la psychose disproportionnée qu'elle suscite dans les médias et dans les têtes. Mais si la population ne respectait pas les consignes qui sont données, il se pourrait que les établissements de loisirs et les commerces doivent arrêter leurs activités. Généralement, on pense que le moment critique sera passé d'ici la fin du mois de juillet, qui est le mois le plus froid de l'année et aussi, le plus souvent, celui des épidémies de grippes, angines, bronchiolites et autres bronchites pas très sympathiques.