En décembre dernier, des fouilles archéologiques préventives ont permis de trouver sur un chantier de Puerto Madero les restes d’un vieux galion espagnol du 17ème siècle, échoué dans ce qui avait été une partie du port fluvial de Buenos Aires.
Il y a quelques mois, le Gouvernement de la Ville autonome de Buenos Aires avait permis au public d’aller admirer les restes du navire, abrité sous une grande tente qui le protégeait des intempéries. Environ 20 000 personnes se sont déplacées pour aller voir ce qui est sans doute à ce jour la plus importante découverte archéologique effectuée sur le territoire de la capitale argentine. Et parmi ces visiteurs, il y a eu près de 3 700 élèves des écoles de la ville et 1 000 touristes étrangers.
A présent, le chantier, un important complexe de logements et de bureaux de grand luxe, va reprendre ses droits et la Ville a fait démonter les vestiges du bateau qui seront entreposés dans une gare désaffectée du quartier voisin de La Boca, face au Riachuelo. Là les archéologues auront tout loisir de l’étudier et de tirer de son examen les informations qui leur manquent encore sur le rôle exact de ce bateau et la nature de ses voyages.
Ce sont les historiens et les archéologues, a promis Hernán Lombardi, le ministre de la Culture de la Ville, qui détermineront la façon dont le bateau pourra être conversé et laissé à l’accès libre du public....
En novembre prochain, les objets retrouvés dans le bateau (deux canons, des pièces de monnaie, de la vaisselle, des pipes, des clous, des pièces de timon, des cordes et des clés) feront l’objet, après restauration, d’une exposition à la Casa de Cultura, à l’angle entre Plaza de Mayo et Avenida de Mayo, qui est aussi le siège du Ministère de la culture portègne...
Pour en savoir plus :
Vous reporter à mon article du 31 décembre dernier
Lire l’article de Clarín du 4 juillet 2009.