Luis Alposta, médecin et poète, et José Retik, psychanalyste, présenteront leur nouveau livre à deux voix le lundi 8 novembre 2010 au siège de la maison d'édition, Dunken, à 19h.
Après avoir fait un tour entre les liens qui peuvent exister entre les thématiques de l'inconscient dans le répertoire du tango, dans leur premier ouvrage, ¡Araca Lacan! ( qu'on pourrait traduire par "Lacan, bonjour les dégâts !" ou "Lacan, oh là là !") publié en 2007 chez Acervo Editora Argentina, ils passent cette fois-ci en revue des vérités, des mensonges et des paradoxes.
Tous les deux étant doués d'un solide sens de l'humour et d'une culture sans fond, l'ouvrage promet des régals littéraires et savants mais sans cuistrerie.
Ce sont les écrivains Fernando Sánchez Zinny et Marcela Ciruzzi qui assureront la présentation tandis que le chanteur Aldo Videla, qui a créé plusieurs tangos écrit par Luis Alposta, clôturera la soirée par quelques tangos et chansons.
Texte de présentation signé Juan Carlos Volnovich
“VERDADES, MENTIRAS Y PARADOJAS” es un libro original y popular. Se inscribe en la mejor tradición de los diálogos socráticos, los payadores y la coautoría. Pertenece por entero al campo ampliado de la cultura lunfardo-lacaniana.
Como buenos payadores, Luis Alposta y José Retik se tratan de usted y juntos van asociando, van interrogando, van pensando, van componiendo un texto delicioso que sólo podría haber sido escrito aquí: en el seno de una cultura periférica que hila lo recibido de los griegos, de la alta cultura occidental, con la producción local de tangos y poesía; hila una erudición clásica, con una erudición popular, hila un saber académico, con un saber porteño, gaucho y callejero .”
Juan Carlos Volnovich, éditions Dunken
Verités, mensonges et paradoxes est un livre original et populaire. Il s'inscrit dans la meilleure tradition des dialogues socratiques, des payadores et de l'écriture à plusieurs. Il appartient entièrement à l'ample champ de la culture lunfardo-lacanienne.
Comme de bons payadores (1), Luis Alposta et José Retik se disent vous (2) et s'avancent en associant, en interrogeant, en pensant, en composant un texte délicieux qui ne pourrait avoir été écrit qu'ici : dans le sein d'une culture périphérique, qui file l'héritage des Grecs, de la haute culture occidentale, avec la production local de tango et de poésie, qui file une érudition clasique avec une érudition populaire, qui file un savoir académique avec un savoir portègne, gaucho et de la rue.
(Traduction Denise Anne Clavilier)
Si vous avez la chance d'être à Buenos Aires actuellement et de pouvoir assister à cette soirée, saluez-les tous les deux très amicalement de ma part. Luis Alposta, vous le savez sans doute, est l'auteur de l'épilogue de Barrio de Tango, mon anthologie bilingue et commentée (ed. du Jasmin) qu'il a présentée avec moi à trois reprises en septembre à Buenos Aires (voir mes articles Chroniques de Buenos Aires). Quant à José Retik, qui est de La Plata, la capitale de la Province de Buenos Aires, j'ai eu la chance et l'émotion de le rencontrer à Tolosa, la petite ville limitrophe de La Plata où vivait Alorsa et où un hommage lui avait été rendu, le dimanche 5 septembre, un hommage dont j'ai rapporté de nombreux clichés que je n'ai pas encore pu vous préparer, à cause de la loi dite "des emm... maximums" qui doit, j'en suis sûre, faire partie du catalogue des Verdades, mentiras y paradojas, au chapitre des mentiras...
Pour en savoir plus sur Luis Alposta, cliquez sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus, ou sur le raccourci à son nom, dans la rubrique Vecinos del Barrio, dans la partie haute de la Colonne de droite.
Le livre peut être acheté en ligne sur le site de la maison d'édition : son prix est de 40 $ argentins, ce qui correspond à 10 USD ou 78 €. Pour vous connecter à la maison d'édition Dunken à Buenos Aires, cliquez sur le lien.
(1) Sur ce que sont les payadores, voir Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, ed. du Jasmin, mai 2010, p 96.
(2) Jusqu'aux années 1960-1970, le tutoiement en Argentine était exceptionnel et le signe d'une grande familiarité. Aujourd'hui, le tutoiement est aussi fréquent qu'en Espagne. Dans le reste de l'Amérique Latine hispanophone, le vousoiement est resté le mode de relation commun et le tutoiement reste l'exception et la grande intimité.