Le chef du Gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires, le libéral Mauricio Macri, a annoncé officiellement qu'il ne se rendra pas à la convocation que lui a adressée la Commission d'enquête parlementaire constituée à la Legislatura, la chambre législative de la Ville, dans l'affaire des écoutes illégales des victimes de l'attentat de l'AMIA (1994), qu'est accusé d'avoir montées l'ancien Directeur de la Sécurité portègne, Palacios, aujourd'hui écroué après son inculpation comme auteur des écoutes (Macri lui est soupçonné de les avoir ordonnées et d'en avoir tiré un bénéfice qui reste à déterminer).
Rappelons que Mauricio Macri, qui refuse ainsi de se plier à ses obligations constitutionnelles en refusant de reconnaître le droit d'enquête de la Legislatura, veut être le candidat du parti PRO à la Présidence de la République aux élections d'octobre 2011.
Cela vous donne une petite idée des progrès qu'il faut encore que le personnel politique argentin fasse dans la voie de la démocratie !
A noter que le père de Mauricio Macri, Franco Macri, qui ne cesse de faire en public sur son fils des déclarations qui desservent ses projets politiques, est lui aussi convoqué par la Commission, ainsi que l'ex-belle-soeur du Chef du Gouvernement.
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Pour en savoir plus :
lire l'article de Clarín
lire l'entrefilet dont se contente La Nación, comme s'il s'agissait d'un petit incident sans conséquence.