samedi 13 novembre 2010

Ouverture du 25ème Festival de Cinéma de Mar del Plata [à l'affiche]

La grande cité balnéaire de Mar del Plata - qui a vu naître en 1921 qui donc ? (1) - ouvre sa saison estivale comme tous les ans avec son Festival de cinéma, le plus important d'Amérique Latine. C'est la 25ème édition, un anniversaire que la manifestation tient à marquer, car le Festival a été interrompu pendant de nombreuses années, en raison de l'histoire politique mouvementée du pays.

Projection d'ouverture : Somewhere (Quelque part) de la nord-américaine Sophie Coppola, couronné par un Lion d'Or au dernier festival de Venise.

Au programme du festival, qui durera jusqu'au dimanche 21 novembre, 200 longs métrages, plus de 100 courts métrages, trois compétitions officielles, l'un pour le cinéma international (13 oeuvres inscrites), une seconde pour le cinéma latino-américain (10 films), une troisième strictement nationale pour les films argentins (au nombre de 12 cette année, ils n'étaient que 10 l'année dernière. Mais il est vrai que cette année, c'est un film argentin qui a remporté l'Oscar du meilleur film étranger : El secretos de sus ojos, avec l'actrice Soledad Villamil, qui se prend parfois pour une chanteuse de tango sans en être vraiment une).

Côté francophone européen, Sylvain Chomet est à Mar del Plata pour présenter son nouveau film d'animation, inscrit à la compétition internationale.

Pendant ce temps, Benoît Jacquot sort son film Villa Amalia à Buenos Aires, avec Isabelle Huppert et Jean-Hugues Anglade, dont vont se régaler les Portègnes qui sont si nombreux à adorer la France et son cinéma.

Pour aller plus loin :
Lire l'article de Página/12 de ce matin (voir la une des pages culturelles qui illustre cet article)
Lire la critique de Página/12 (édition du 11 novembre) sur le film de Benoît Jacquot.
Lire l'article de La Nación


(1) Astor Piazzolla. Il faut savoir ça par coeur, les amis ! Astor Piazzolla qui a fait pas mal de musiques de film entre 1949 et 1955, lorsqu'il avait "définitivement" renoncé au tango, parce qu'il fallait bien faire bouillir la marmite de la famille. Mais il avait horreur de ça...