En ce jour du 1er novembre, qui est l'anniversaire de naissance du poète et cinéaste Homero Manzi, l'auteur de Barrio de Tango, qui a donné son titre à ce blog comme à mon livre, le Museo Casa Carlos Gardel invite à la projection du film tourné sur la vie du poète, sur une idée originale de son fils, le Maestro Acho Manzi, qui a signé la musique de El último organito (texte de Homero Manzi, bien sûr, p 235 dans Barrio de Tango, aux Editions du Jasmin, mai 2010).
Le film a reçu plusieurs récompenses, dont une dans un festival cinématographique en Inde.
Sur Homero Manzi, je vous invite à lire mon anthologie bilingue Barrio de Tango, déjà citée, où j'ai inclus 23 oeuvres de lui (1) (j'ai écrit l'anthologie en 2007, qui était l'année Homero Manzi : le centenaire de sa naissance, à Añatuya, un domaine perdu au coeur d'une province rurale du nord de l'Argentine, la province de Santiago del Estero). Je vous invite aussi à vous reporter à l'article du 22 septembre 2009 que j'avais consacré au film au moment de sa sortie il y a un an et à celui que j'ai publié le 27 septembre 2010 pour annoncer une conférence récente qui s'est tenue au CCC Floreal Gorini au sujet de l'oeuvre politique du poète, qui fut un militant nationaliste, un militant social et un militant de la démocratie dans cette période agitée que furent les années 30 et 40.
Captures d'écran du mail envoyé par le Museo Casa Carlos Gardel
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Homero Manzi était né à Añatuya le 1er novembre 1907. Il est décédé à Buenos Aires au matin du 3 mai 1951. Et c'est avec émotion que j'ai moi-même présenté Barrio de Tango en France le lundi 3 mai 2010, à la Maison de l'Argentine, à la Cité Internationale Universitaire de Paris (voir mon article du 17 avril 2010 sur cette présentation et le retour sur images du 19 juillet 2010).
Cette projection est la première d'un cycle consacré au cinéma et qui s'intitule Tango, pasión de celuloide, co-produit par le Museo Casa Carlos Gardel et le Museo del Ciné Pablo C. Ducrós Hicken. La séance s'ouvre à 18h30. L'entrée est libre et gratuite. Le film sera présenté en version originale bien sûr, mais avec les sous-titres en anglais pour que les touristes présents en ville puissent aussi en bénéficier (résultat : pour aller faire du tourisme à Buenos Aires, Mesdames et Messieurs les Francophones sont priés d'apprendre l'espagnol et l'anglais. C'est ça qui est bien dans le tango, non seulement ça dégourdit les jambes et ouvre les oreilles mais en plus, ça donne le goût des langues, que le système scolaire, je ne parle ici que du système français, développe si mal).
(1) Voir à ce propos mon article du 8 mars 2010 sur la table des matières de Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, ed. du Jasmin, mai 2010.