samedi 3 octobre 2009

Ce soir, présentation de 13 Canciones para Mandinga, le second et dernier disque de Alorsa [Disques & Livres]

Photo par Germán Marcos, l'un des animateurs de Fractura Espuesta, prise pendant le spectacle donné au Teatro Coliseo Podestá de La Plata, en juillet dernier

Ce soir à La Plata, les musiciens de la Guardia Hereje présentent, à la demande des parents d'Alorsa, le nouveau disque, au jour et à l'heure où lui-même avait décidé de présenter ces nouvelles chansons.

Alorsa avait prévu d'intituler ce deuxième disque de son groupe 13 canciones para Mandinga. Ce sera au Tango Criollo Club, à l'angle de l'avenue 7 et de la rue 42 (à La Plata, les rues portent des numéros et non des noms). Entrée libre et gratuite.

Le disque lui-même n'est pas encore sorti. Alorsa en peaufinait quelques détails, après avoir regardé le match de foot du San Lorenzo de Almagro, son équipe préférée, à la télé, avec ses parents et son frère, quand l'infarctus l'a terrassé, le 30 août dernier.

A La Plata viennent participer à l'hommage de ce soir, l'acteur et chanteur Rodrigo de la Serna et son guitariste Juan Hermelo (le groupe El Yotivenco), Dema et la Petitera, qui fileront ensuite à Buenos Aires où ils sont attendus à 23h30 au CAFF (voir l'article à ce sujet) et les musiciens de La Plata que sont Waldemar Fabialdo (du groupe Kilombo 14) et Leo Raimondi de The Patreses. D'autres viendront sans doute aussi même s'il était difficile de savoir exactement qui et quand. En effet, il s'est à peine écoulé un mois depuis la mort d'Alorsa. Pour organiser ce concert, il a d'abord fallu que tout le monde se ressaisisse après le choc puis bouleverse tout son calendrier pour dégager cette soirée.

On sait que les musiciens, Leonardo Gianibelli, le percussionniste, Fernando Tato et Sebastián Marín, qui ont organisé tout cela comme ils ont pu, feront entendre certaines pistes du futur disque et notamment les textes-paraboles qu'Alorsa savait jouer à merveille sur scène et qu'il avait enregistrés pour 13 Canciones para Mandinga. On en passera aussi qui appartiennent au premier disque et qui ont fait connaître le talent de notre ami : Vuelve el tango (le tango est de retour) et Pobre enano de jardín (pauvre nain de jardin, que lui avaient inspiré les délires du Comité pour la Libération des nains de jardin qui, souvenez-vous, volait les statuettes dans les jardins de banlieue en France et en Belgique pour les installer en toute liberté dans les parcs). On entendra aussi, toujours du premier disque, la merveilleuse Canción de cuna para mi vieja (Berceuse pour ma mère) et La cría del Plata (le petit du Plata - la cría, c'est le petit d'animal), la chanson dont Alorsa m'avait un jour écrit qu'il était le plus fier...

Le spectacle doit se terminer avec deux classiques pour le public qui connaissait déjà La Guardia Hereje : Para verte gambetear (un hommage très subtil à Maradona) et Ezeiza, qui est le dernier morceau qu'il a chanté sur scène, le 27 août dernier, à la Ciudad Cultural Konex, au cours du Festival de Tango de Buenos Aires.

On ne risque rien à parier que cette présentation trouvera un écho jeudi prochain, dans la prochaine émission de Fractura Expuesta, que vous pouvez écouter en podcast (en téléchargeant le document MP3 directement sur le site; dont vous trouverez le lien dans la rubrique Ecouter, dans la Colonne de droite).

Un abrazo grande a todos.