mercredi 28 octobre 2009

Lucas Kohan au Sanata ce samedi minuit [à l’affiche]

Illustration diffusée par l'artiste

Le guitariste Lucas Kohan se produira avec son groupe, autour de la présentation de son récent disque, Partiendo (sur le départ), le samedi 31 octobre à minuit, au Sanata Bar, situé esquina Sarmiento y Sánchez de Bustamante, dans le quartier de Almagro (lire mon premier article, de novembre dernier, sur la sortie de ce disque).
Autour du guitariste et compositeur, il y aura Luis Vázquez au bandonéon, Gonzalo Braz à la clarinette (clarinettes au pluriel sur l’annonce originale, pour tenir compte des diverses tessitures de l’instrument), Daniel Figueroa à la percussion et Alejandro Ponte à la flûte traversière. Clarinette, flûte traversière et percussion ne font pas partie des instruments traditionnels du tango, depuis les années 20. Ils ont été réintégrés dans l’orchestre de tango par Astor Piazzolla puis des compositeurs comme Raúl Garello.

Lukas Kohan présente lui-même ainsi Partiendo :
El disco tiene la particularidad de haber sido grabado en estudio pero “como en vivo”, en tomas con el grupo tocando completo, con un sonido muy natural y espacio para la improvisación.
Autodefinido como música contemporánea rioplatense, el CD abre con el tema que le da su nombre, un solo para guitarra; incluye dos canciones con textos del propio Kohan –interpretadas por Sandra Marquez y el Cardenal, respectivamente; pero también algunos temas con instrumentaciones para vientos y hasta un cuatro venezolano, que toca Kohan. Los aires son de tango, candombe o milonga, pero también de jazz y música contemporánea.
Le disque présente la particularité d’avoir été enregistré en studio mais comme en public, grâce à des prises du groupe au complet, avec une sonorité très naturelle et de la place pour l’improvisation.
(Lucas Kohan)

Auto-défini comme musique contemporaine du Río de la Plata, le CD s’ouvre avec le morceau qui lui donne son nom, un solo de guitare, comprend deux chansons avec des textes de Kohan lui-même, respectivement interprétées par Sandra Marquez et Cardenal (1) et aussi quelques morceaux avec des instrumentalisations intégrant des instruments à vent et même un cuatro vénézuelien (2), dans les mains de Kohan. Les mélodies sont des tangos, des candombes ou des milongas mais aussi du jazz et de la musique contemporaine.
(Traduction Denise Anne Clavilier)

En novembre, Lucas Kohan et son quintette seront au Centro Cultural Julio Cortázar, rue O’Higgins 3050, dans le quartier de Nuñez, le vendredi 20, à 21h (entrée libre et gratuite) et à Clásica y Moderna, Callao 892, dans le quartier de la Recoleta (20 $ l’entrée), le vendredi 27 novembre à 23h45.
Pour en savoir plus sur l’artiste et découvrir sa musique, connectez-vous à son site bilingue (espagnol-anglais) ou à sa page Myspace.
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(1) Surnom du chanteur de tango Javier Domínguez (voir mes articles sur lui, donc en français).
(2) cuatro venezolano : instrument de musique à (quatre) cordes pincées, de la même famille que la guitare. Sa caisse de résonance est néanmoins plus ventrue. Les luthiers qui fabriquent le cuatro vénézuelien veillent à employer des bois locaux, au nombre de deux ou trois types pour un même instrument (deux pour la caisse et un autre pour le manche), des bois qui permettent au cuatro de bien sonner. Traditionnellement, le haut de la caisse de résonance est de couleur sombre et le bas de couleur claire. L’instrument ne doit être ni verni ni peint, ce qui nuirait à sa qualité sonore. Attention aux instruments bon marché dans les boutiques de souvenirs dans les pays du nord de l’Amérique du Sud (A Buenos Aires, dans ce type de commerce, vous trouverez d’autres articles de bimbeloterie, estampillés Recuerdo de la Argentina mais made in China).